viernes, 17 de marzo de 2017

Pénitence et conversion

Le Pape François poursuit une tradition multiséculaire.
Au nom du Christ, il invite chacun à vivre le sacrement de réconciliation,
Le sacrement de la miséricorde,
Pendant ce Carême. Et son invitation est forte.

Sera-t-elle entendue ?
Sans doute par certains. Mais pas par tous !
Beaucoup auront des explications à ce refus d’entendre.
Certaines seront vraisemblables.

Une d’elles me semble évidente.
Notre époque aime la vérité.
Et la réconciliation, pour être vraie, demande le repentir ;
La contrition, disent les théologiens.

Nous savons que celui qui confesse son péché pour se confesser,
Parce qu’il faut le faire,
Ne peut pas être pardonné.
Nous savons que celui qui confesse son péché
En pensant qu’il a droit au pardon
Ne peut pas être pardonné.
Nous savons que celui qui confesse son péché
Pour se « purger » de sa culpabilité
Ne peut pas être pardonné.

Dans la Bible, David est pardonné
Parce qu’il assume pleinement sa faute :
Il a pris conscience du mal qu’il a fait,
Il le reconnaît devant Dieu et devant son représentant
Et il fait confiance. Totalement.

Il est difficile de ressembler à David
Mais il indique un chemin de vérité
Qu’il nous faut suivre autant que possible.
Peut-être est-ce la confiance qui nous manque ?

† Monseigneur Michel Dubost
Évêque d’Évry – Corbeil-Essonnes
le 13 mars 2017


No hay comentarios:

Publicar un comentario