Isaïe 53, 10-11
Hébreux 4, 14-16
Marc 10, 35-45
Homélie de Gérald Tufts, diacre
Le message qui domine l’évangile d’aujourd’hui est à la fois simple mais aussi difficile mettre en pratique. Jésus nous dit que le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude.
Le Seigneur nous présente une image réaliste dans le monde de ces temps. Ils sont nombreux ceux qui utilisent les postes de direction pour s’enrichir, grimper dans l’échelle sociale, se montrer le plus fort, abuser du pouvoir. Si on ne cherche que ses propres intérêts, les relations humaines en souffrent et l’injustice s’installe. Notre monde devient un champ de bataille ou chacun tente d’écraser l’autre et profiter le plus possible de la situation. On abuse alors les faibles, les pauvres, les sans voix qui sont considérés comme des êtres de peu d’importance. Disons-nous chanceux que ceci n’est pas toujours le cas.
Le royaume de Dieu est un royaume de service, de compassion, de pardon et d’amour. C’est cette image que le Seigneur essaie de nous peindre aujourd’hui. La fin ne justifie pas nécessairement les moyens d’y arriver.
Dans l’église du Christ, un seul principe : le service humble et fraternel. Dans l’église du Christ; il n’y a que des serviteurs.
L’évangile que nous venons d’entendre devrait être une motivation, un encouragement de vouloir continuer à servir, être au service des autres. Comme mamans, nos jours sont remplis de petites taches d’amour, trop nombreuses pour mentionner, même au-delà de la fatigue, mettent en pratique ce service aux gens que Dieu aime, et que vous aimez aussi : vos enfants et même les enfants des autres. Les papas sont aussi fatigués à la fin de la journée, entourés de stress et de décisions à prendre pour la bonne marche de la famille. Eux aussi trouvent le temps pour faire du coaching, éclairer les moments difficiles, aider avec les devoirs, rechercher de nouvelles manières de faire participer leurs enfants. Pour la bonne marche de la famille, les parents doivent avoir autorité sur leurs enfants, mais doivent aussi savoir comment atteindre et mettre en pratique cette autorité d’une manière chrétienne et juste.
Chez les chrétiens, la loi du service n’est pas seulement une simple loi, c’est la « CONSTITUTION de L’EGLISE » chacun doit être le serviteur de tous. Ce qui compte, ce n’est pas l’avancement, la carrière, les titres, les décorations. Les places d’honneur. Un seul principe : le service. Je répète La phrase la plus importante de l’évangile : « le Fils de L’Homme n’est pas venu pour être servi mais pour servir » Selon Jésus, le Christianisme doit devenir une industrie de services ou il n’y a jamais de chômage. Il y a du travail pour tous.
Le Royaume de Dieu que nous espérons chaque fois que l’on dit « que ton règne vienne » dans le Notre Père est un royaume de service, de compassion, de pardon et d’amour. Le plus grand dans ce royaume est celui ou celle qui est prêt à donner un coup de main, à partager, à venir en aide. « Que celui ou celle qui veut être le plus grand se fasse le serviteur de tous. »
Certaines lectures provoquent chez-nous une certaine culpabilité. Je ne pense pas que c’est ici l’intention du Seigneur de pointer du doigt. Il nous raconte simplement ce que l’humain a besoin de faire pour atteindre la vie éternelle. L’humain a le libre choix et c’est la leçon qu’Il veut démontrer à ses disciples. Donc, voilà comment j’aimerais terminer : nous ne sommes pas demandés d’être des héros, mais plutôt de simples serviteurs, d’équilibrer nos vies afin que l’argent, les biens matériaux, la célébrité ou le pouvoir deviennent moins important que notre relation avec Dieu et notre prochain. Nous n’aurons jamais besoin de nous justifier si nous avons fait assez pour les pauvres, les malades, et tous ceux qui nous entourent. Pas de culpabilité : il suffit d’être de service.
Ma petite prière : Seigneur, je veux être un ministre, je veux être un serviteur. Guide-moi sur ce chemin ou je pourrai être de plus grand service aux autres. AMEN
No hay comentarios:
Publicar un comentario