miércoles, 23 de septiembre de 2015

Migrations ligériennes

par le père Jean Camus, eudiste

Cette semaine va débuter le « Festival de Loire », où, en reprenant des expressions de l’édito du programme, Orléans va rendre hommage à la marine fluviale en associant toutes les régions de France et d’Europe partageant cette même passion. Cette marine qui, au long des siècles, a convoyé pèlerins ou touristes, entre royaumes et empires, le long de prospères corridors fluviaux... Si le soleil se met de la partie, l’évocation de ces longs voyages nous fera revivre avec nostalgie ce qui a contribué à notre richesse et notre prospérité...

Il est probable que dans le même temps, les longs et périlleux voyages maritimes, terrestres ou fluviaux de milliers de migrants seront brutalement arrêtés par des murs ou des barrières de barbelés... simplement parce que ces voyageurs nous font peur, parce qu’ils sont considérés comme dérangeant cette prospérité et cette tranquillité qui pourtant sont nées des migrations d’antan ! L’égoïsme et la crainte, la peur et le refus de l’autre risquent d’élever d’autres barrières moins visibles mais plus solides que des murs de barbelés...

Rien n’est simple, les solutions aux problèmes ne sont jamais évidentes ni rapides. Mais comme le dit saint Jacques dans la lettre de ce dimanche, « c’est dans la paix qu’est semée la justice, qui donne son fruit aux artisans de paix ». Que la contemplation de la Loire en fête nous aide à quitter nos égoïsmes et à nous ouvrir à l’étranger.







No hay comentarios:

Publicar un comentario