jueves, 21 de septiembre de 2017

Interview du Cardinal vénézuélien Baltasar Porras Cardozo après sa rencontre avec Pape François en Colombie

Monseigneur Baltazar Enrique Porras Cardozo, Archevêque de Mérida et successeur du Serviteur de Dieu Miguel Antonio Salas, premier Eudiste vénézuélien


CJM-Rome | Communication: Il y a peu les évêques du Venezuela ont rencontré le Pape. Pouvezvous nous parler un peu de cette rencontre avec le Saint Père ?

Cardenal Porras: Nous avons été invités il y a peu par la conférence Episcopale de Colombieafin de participer au voyage du Saint Père en Colombie ; et pour cette raison nous étions présents à la messe à Bogota et à la rencontre avec le CELAM , et après la messe que nous avons célébrée au Parque Simón Bolívar, le Saint Père a demandé à réunirles 5 évêques du Venezuela qui étaient présents : les deux cardinaux, les deux vice-présidents de la conférence Episcopale et un autre qui est membre du CELAM.

Principalement, c’était pour nous encourager, partager sur toute la situation médiatique organisée par le gouvernement et d’autres qui ont voulu montrer que le Pape tenait une position et la conférence épiscopale une autre. Mais 2 lui, toujours avec l’esprit qu’il a et sa joie intérieure, il nous a exprimé sa grande tranquillité à propos de l’action de la Conférence Episcopale du Venezuela qui a surement été en ces derniers temps très prophète, surtout en matière de défense du peuple, de défense des besoins que nous avons dans le pays qui souffre beaucoup, tant à cause du manque d’aliments que de médicaments qu’à cause du manque de sécurité, et de la tension entre les pouvoir publics et les gens.

Nous sommes devant un gouvernement qui est déjà qualifié de narcodictature et qui se préoccupe uniquement du pouvoir et non du bien des gens. C’est ce qui a fait que le Saint Père était très en attente, très proche de nous et désirait nous dire les choses et que nous ne perdions pas la joie ni le sens prophétique que nous lui avons vu dans ses dernières déclarations dans l’avion quand il rentrait de Colombie ; il montrait sa distance par rapport à une attitude qui ne respecte pas les droits humains, qui ne prend pas en compte les personnes, qui ne considère pour seul dieu que le Dieu du pouvoir ; que c’est cette attitude qui a mené le pays à une situation non seulement telle qu’elle apparait dans les médias avec des morts violentes mais aussi avec ce qu’on appelle des “morts silencieuses” qui sont les quantités d’enfants qui meurent, de personnes âgées ou malades qui ont besoin de traitements permanents pour diverses raison : cancer ou maladies de reins et qui ne peuvent pas avoir de médicaments, perdent la santé et meurent.


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