jueves, 13 de agosto de 2015

La voie du cœur

… pour que vous annonciez les merveilles de Celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière.

(1 Pierre 2,9)

« Hésychaste (de hésychia : silence, paix, douceur de l’union avec Dieu) est celui qui cherche à circonscrire l’incorporel dans le corporel… La cellule de l’hésychaste, ce sont les limites mêmes de son corps. Il y a là une demeure de sagesse. » Saint Jean-Climaque (580-650)

La « Prière du cœur ou du Saint NOM » trouve ses racines dans les débuts du christianisme, pratiquée par les « Pères du désert ».

C`est un chemin contemplatif, un chemin du DON de soi à l’Amour Divin. La contemplation est un chemin et un état.

« Elle est vivante, la parole de Dieu ; elle agit avec puissance, et pénètre les pensées de notre cœur » (He
4,12). Le VERBE se fait chair et il agit en nous. Dans la « rumination » d’une phrase, d’un des NOMS de Dieu des Saintes Écritures ou du NOM de « JESUS – YECHOUA – CHRISTOS » relié à la respiration, au Souffle, nous nous remettons entre les mains du Créateur, Source du Souffle.

Nous permettons au VERBE de Dieu de poursuivre l’œuvre dans notre chair – « l’esprit, l’âme et le corps » – (1 Th 5,23) pour l’éveil en Dieu, pour nous rapprocher de plus en plus de celui qui je suis, créé à l’image de Dieu.

Nous nous permettons la prise de conscience et le lâcher-prise de ce qui nous encombre pour que le nouveau puisse advenir à l’intérieur comme à l’extérieur.

Nous sommes tous invités à vivre personnellement notre histoire d’Amour avec Dieu en Dieu.

« Persévère sans relâche dans le Nom du Seigneur Jésus, afin que le cœur absorbe le Seigneur, que le Seigneur absorbe le cœur, et que les deux deviennent un. Mais ce n’est pas là l’œuvre d’un jour ou deux. Il y faut de nombreuses années, beaucoup de temps. Il faut un long combat et beaucoup de temps pour que soit rejeté l’ennemi, pour que demeure en nous le Christ ». Saint Jean Chrysostome, Philocalie des Pères Neptiques


De même que l’âme, agissant au moyen du corps, perçoit les membres qui sont malades, de même aussi l’intellect, exerçant son activité propre, apprend à connaître ses puissances et, par celle qui l’entrave, découvre le commandement capable de la guérir (Évagre le Pontique 345 – 399) Dieu appelle ses créatures à communier à sa propre vie et à parvenir à l’unité intérieure. Pour répondre, nous engageons un processus qui conjugue la connaissance de soi et l’accueil de la grâce divine. Celle-ci opère notre guérison intérieure et suscite en nous une profonde reconnaissance.





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