martes, 6 de diciembre de 2016

Presentation de la deuxieme semaine Du temps de l’avent, annee a

Débuté il y a une semaine, le Temps de l’Avent désigne la période qui marque le début de l’année liturgique chrétienne catholique. Il prend fin avec la célébration des solennités de Noël.

En ce deuxième dimanche, la liturgie nous invite à préparer les chemins du Seigneur, à nous apprêter donc pour sa venue. Dans la première lecture, Isaïe annonce l’avènement du Messie et le désigne comme un rejeton de David, un rameau issu de la souche de Jessé. Décrit comme un homme de vertu dans toute sa plénitude, il est tout rempli de l’« esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur ». Dans la seconde lecture extraite de sa lettre aux Romains, Paul déclare que « c’est en raison de la miséricorde de Dieu » que les nations païennes peuvent, elles aussi, rendre gloire à Jésus. Vue la proximité du Royaume des cieux, Matthieu, dans l’évangile, lance un appel à la conversion : « Convertissez-vous, car le Royaume des cieux est tout proche ».

Les féries du lundi, du mardi, et du vendredi s’inscrivent dans cette orientation de conversion et de préparation des chemins du Seigneur tout comme le mercredi, jour où nous ferons mémoire de saint Ambroise. Pendant qu’Esaïe nous invitera à prendre courage, à attendre notre Dieu qui vient lui-même nous sauver, Matthieu dépeindra pour nous, le plan de salut des hommes décidé par Dieu depuis l’éternité.

Le jeudi, solennité de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie, la première lecture relate la deuxième partie de l’épisode de la désobéissance de l’homme à Dieu. Dans la seconde, qui nous est familière – et pour cause, nous l’exécutons régulièrement comme cantique aux offices du soir – saint Paul bénit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui nous a destinés à devenir son peuple. Dans l’évangile, Luc, à travers le récit de l’Annonciation, montre comment Marie fut toute comblée de grâce par Dieu. C’est là une pure merveille que chante le psalmiste : « Le Seigneur a fait pour toi des merveilles, Vierge Marie ».

L’attente vigilante d’un côté, la joie et l’espérance de l’autre, ainsi que la conversion des cœurs d’un autre, sont trois parcours spirituels – non exhaustifs – de l’Avent. Pour cette semaine, nous vous proposons de passer au crible notre vie intérieure à la suite du Christ à la lumière des relations avec nos frères. En effet, la préparation des chemins du Seigneur ne saurait s’opérer en dehors d’une véritable préparation de notre cœur. D’ailleurs, ne l’est-elle pas en réalité ? Préparer les voies du
Seigneur revient donc à préparer notre cœur. C’est donc un véritable chemin de conversion personnelle et permanente, un désir ou mieux, une volonté réelle devenue réalité concrète vécue qu’il nous faut entreprendre pour un « Avent communautaire » épanoui.

Au regard de ce parcours, la conversion du cœur semble s’imposer comme support méditatif pour cette semaine. Pour le monnayer bénéfiquement, nous mettrons à profit les activités liturgiques et dévotionnelles selon les dispositions pratiques que voici :
  • la Lectio Divina, non par groupe liturgique, mais plutôt par palier, 
  • le chapelet d’Amour du Cœur de Jésus à la grotte,
  • l’Adoration du Saint Sacrement.
Que saint Ambroise et la sainte Vierge Marie intercèdent pour nous. Tout au long de ce temps, imitons-la comme le recommande le pape Benoit XVI en ces termes : « Apprenons d’Elle, Femme de l’Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d’une attente profonde, que seule la venue de Dieu peut combler »[1].
Priante semaine à tous et à chacun, en Jésus et Marie.

Kokouvi Lazare GBENOU
Institut Catholique Missionnaire d’Abidjan (ICMA)
Théologie, 2e année.




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