Bien sûr, il y a la réflexion, l’intelligence.Bien sûr, il y a l’action, l’amitié…
Mais peut-on aimer sans avoir envie de chanter ?
Mais peut-on aimer sans se laisser prendre par un rythme,
une musique ?...
Il est difficile de savoir si l’on est croyant.
Dieu est tellement au-dessus de nous
que notre foi découvre sans cesse qu’elle n’en sait pas assez
et qu’elle n’est pas totalement vraie.
Mais ce Dieu si lointain, si absent, se fait proche.
Nous sommes aimés.
Alors, chantons !
Chaque année, à la cathédrale (le 11 décembre cette année)
a lieu un « Chanté Nwel ». Simple. Familial,
où, au rythme des alizés antillais, il est simple de chanter.
« Venez, divin Messie », « Michaud veillait »,
« Ah ! La bonne nouvelle ! », « Allez, mon voisin »,
« An nou chanté Noël ! », « Les anges dans nos campagnes »,
« Pour un mauvais péché ».
Je ne sais pas encore le programme
mais je sais déjà le bonheur que ce sera
de laisser chanter en soi
la joie d’un Noël partagé.
† Mgr Michel Dubost
Évêque d’Évry - Corbeil-Essonnes
le 5 décembre 2016
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