Environ 150 instituts religieux représentés :
Notre-Dame de Charité, Oblates du Coeur de Jésus, Péres St Sacrement, Petites Servantes du C de Jésus, Petites Soeurs de Jésus, Petites srs de l’Ouvrier, Prado, Présentation de Marie, Providence Gap, Providence Langres, Providence Pommeraye, Providence Ruillé sur Loir, Providence St Jean de Bassel, PSA, Religieuses de Nazareth, Sainte Chrétienne, Sainte Croix, Salésiennes Miss de Mie Immaculée, Sauveur et Ste Vierge, SC de Jésus St Jacut, SC Jésus et Marie Mormaison, Servantes de Marie, Servantes des Pauvres J Delanoue, Servantes SC de Jésus, Servites de Marie, SMA, Société Sacré-Coeur, Soeurs de la Charité, Soeurs de la Croix, Soeurs de St Joseph St Peray, Soeurs du Christ, Srs de l’Alliance, Srs du Christ Gethsémani, Srs St Joseph St Marc, SrsSC Picpus soeurs, St Charles Angers, St Jean de Dieu, St Joseph Annecy, St Joseph Apparition, St Joseph Cluny, St Joseph Lyon, St Joseph Tarbes, St Thomas de Villeneuve, St Viateur, Ste Clotilde, Ste Famille Amiens, Ste Famille Bordeaux, Ste Famille de Villefr de Rouergue, Ste Marie de la Présentation, Ste Marie de la Providence, Ste Marie Torfou, Ste Marthe de Périgueux, Ste Union des Sacrés Coeurs, Ste Ursule Tours, Sts Coeur de J et M, Très Saint Sauveur, Trinitaires, Union Angèle Mérici, Union St François de Sales, Ursulines Union Romaine
Quelques chiffres sur les participants au rassemblement :
400 religieux hommes et femmes
750 laïcs hommes et femmes
21 prêtres
10 diacres
3 évêques
Et dans cettefoule...
des AAE bien connues
Lectio divina : méditation de Luc 10, 1-9 sur la mission
« Voilà la Bonne nouvelle que nous avons à annoncer : la Paix ! Jésus est le Prince de la Paix. Il est celui qui inaugure une création nouvelle, celui qui vient nous consoler et nous procurer la joie. Nous avons donc à annoncer la Paix. Nous avons à annoncer que le monde abîmé et cassé par le péché est désormais réconcilié par le Christ ! »
+ Pascal ROLAND
Retrouver l’intégrale sur
L’évolution se poursuit : naissance d’équipes ou de communautés chrétiennes, construction de Famille(s), perception d‘une similitude entre les Familles anciennes et les nouvelles. Et ce don est fait aussi aux Églises soeurs, protestantes, anglicanes, orthodoxes.
Nous avons commencé à parler d’une séparation entre d’un côté les collaborateurs de la mission et de l’autre les associés à la spiritualité…
Tous nous cherchons à vivre l’évangile à partir d’un même sillon préférentiel : Il n’y a pas de séparation entre spiritualité et mission ou d’autres choses. Il y a seulement un même sillon évangélique à qui nous donnons chair différemment. Les uns le font dans les institutions, d’autres par des engagements volontaires ou temporaires, au service des plus démunis, les autres dans le déploiement du baptême en toute leur vie d’hommes et de femmes, ou encore autrement, et même dans la vie religieuse !
Complémentarité des vocations : passage de la complémentarité à la « communion des vocations », de la collaboration ou du partenariat à « l’Alliance entre des baptisés »
Chaque Famille nous apparaît comme une communion de communautés chrétiennes, volontairement solidaires à cause et pour la cause de l’évangile. Aujourd’hui, puisant ensemble aux sources vives nous sommes convoqués, en Famille, à «répandre l’eau vive » : urgence de l’évangélisation. De notre désir commun de répondre aux exigences de l’évangile, nous avons reçu et expérimenté la fraternité. Nous découvrons alors que nous sommes invités à nous situer toujours plus en témoins d’un « c’est possible » : c’est possible la fraternité, c’est possible l’écoute, c’est possible la solidarité… puisque Dieu l’a fait parmi nous.
Nous avons tous traversé des tempêtes ou des moments d’obscurité : conflits de pouvoir, attachement des religieux à leur « charisme », peurs devant l’inconnu, etc. Nous avons connu des temps de lumière aussi, d’émerveillement, d’interpellation mutuelle pour vivre les exigences de l’évangile.
A travers tout cela, il nous est donné de découvrir et expérimenter une manière nouvelle de faire Église en communautés fraternelles… Non pour nous-mêmes, non en opposition à l’Église locale, mais comme un envoi.
Quelques ouvertures de Sr B. Delizy, suite à l’enquête. Texte intégral sur le site de la CORREF
Procesión Mariale
A l’issue des interventions de Jean Claude Lavigne et Laurent Villemin, les participants ont pu poser leurs questions aux deux intervenants. Echos des réponses apportées…
« La communion passe par la reconnaissance des différences. Cela signifie qu’il ne faut pas s’instaurer en chapelle des parfaits. Il s’agit de se reconnaître mutuellement : religieux et laïcs. »
« Comment apprendre à recevoir les uns des autres? L’enracinement dans le tissu ecclésial est primordial : en paroisse, dans les mouvements, dans nos diocèses… »
« En Familles Spirituelles, nous avons la chance de pouvoir vivre en proximité, en fraternité »
« Les Familles Spirituelles ont aussi la chance de souvent se situer aux seuils. Dans l’accueil des plus faibles, nous remplissons une véritable mission dans les domaines de la charité, de l’éducation, de la vie spirituelle… »
« Longtemps a perduré la distinction entre Église enseignante et Église enseignée… Attention à ne pas procéder ainsi dans nos instituts. Il s’agit de dépasser cette distribution des rôles… avec cependant une nécessaire visibilité dans l’exercice de l’autorité ».
« La communion se construit autour des réalités du salut et des responsabilités partagées. »
À propos du topo de JC Lavigne, les AAE présents se sentent soit en phase 3 soit en 4 soit entre la 3 et la 4 !
L’intervention de Sr Suzanne David s’est voulu une reprise de données canoniques déjà abordées en 2007 en différents ateliers. Elle a choisi d’aborder trois points :
-des points forts du droit de l’Église et de son enseignement- une réflexion à partir de la question : qui est garant du charisme ?
-un éclairage sur les différents statuts canoniques et types de reconnaissance ecclésiale
En conclusion Sr Suzanne David a repris le n°54 de Vita Consecrata :
« On peut dire que, dans le sillage des expériences historiques comme celles des divers Ordres séculiers ou Tiers-Ordres, un nouveau chapitre, riche d’espérance, s’ouvre, dans l’histoire des relations entre les personnes consacrées et le laïcat ».
Depuis la promulgation de Vita Consecrata, n’est-il pas heureux de dire que ce nouveau chapitre est ouvert… Que l’expérience de chrétiens, de disciples du Christ saisis par le Christ, est une expérience qui ne renferme pas et ne replie pas sur soi. Elle met en marche pour Le chercher et Le rencontrer, Lui qui a fait grâce. Elle conduit sur les chemins d’humanité. Elle nous entraîne ensemble à la tâche afin de mettre nos contemporains en contact avec le Christ et sa parole vivante. Elle nous entraîne à donner ensemble notre part à la nouvelle évangélisation.
Ateliers suivis par les AAE :
Atelier 1 : Le temps des débuts (Gilles CAPOU) / Comment accompagner la gestation et la naissance d’un groupe ? L’entrée dans un groupe : quelles étapes et quel discernement pour y entrer ? Quel accompagnement des personnes ?
Atelier 4 : Formation (Michèle CAPOU + Bernard HERAUT) / Comment faire découvrir et approfondir la richesse du chemin évangélique des fondateurs et l’enraciner dans le Baptême : progressivité des étapes, plan de formation etc
Atelier 7 : Engagement dans le célibat consacré (Aude BAUGUIN) / Quelques personnes perçoivent un appel au célibat consacré vécu dans la ligne des fondateurs. Comment tenir compte de ces appels ? Dimension individuelle et dimension de groupe ? Création d’un groupe spécifique ou insertion dans un autre ?
Atelier 15 : Fermeture de communauté locale et conséquences sur des groupes ou personnes associés à cette communauté (Claudine BAINART) / Comment vivre et accompagner ces situations ?
Atelier 17 : Mission donnée à des laïcs par un institut (Elisabeth HEBERT) / Ce qui peut conduire à donner, demander ou recevoir mission dans l’Institut. Comment donner mission ? Comment recevoir mission ? Dans quel contexte ? Quel accompagnement ? Quelle relecture ? Questions qui se posent ?
Atelier 18 : Servir la mission en famille dans la diversité des vocations (Jeanne Elisabeth) / Incarner l’Évangile à la manière des fondateurs ensemble et dans la diversité et la complémentarité des vocations. Richesse, stimulation, difficultés, interpellations …pour chaque type de vocations et pour l’annonce de l’Évangile.
Atelier 26 : Dimension interculturelle des familles spirituelles (Corinne BELLOU témoin) :Des personnes de différentes cultures sont membres de groupes dans la Famille. Comment en tenir compte ? Comment cela marque-t-il la vie et l’évolution de la Famille ? Quelle résonance avec la réalité multiculturelle française ?
Atelier 27 : Familles spirituelles et dimension internationale (Jean-Claude BONNEFIS, animateur) /Construire et vivre la dimension internationale de la Famille. Partage d’expériences et questions.
En conclusion (JP Longeat et Joëlle Ferry) :
1. Une grande diversité
2. Les familles spirituelles, les divers groupes associés aux Instituts sont réunis par la mission et pour la mission, par le Christ et pour la mission du Christ. La vie religieuse et les associés ont en commun un souffle missionnaire.
3. Famille, charisme, réconciliation : un vocabulaire à préciser.
4. Rencontre pleine de vie, et donc d’espérance
Cela fait du bien de ne pas entendre gémir sur la société (même si la vie y est dure), l’Eglise (même si elle est précaire), la fragilité de nos communautés… Mais d’entendre que de fait la société bouge, l’Eglise bouge, et donc que nos communautés, quelles qu’elles soient sont appelées à bouger, en langage chrétien, à se convertir, à suivre le Christ avec détermination… Dans ce mouvement, les relations Instituts/associés peuvent être lieu d’interpellation et de fécondation mutuelles, occasion de partager des questions vitales, vitales pour nous et pour la vie de l’Eglise et du monde.
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