martes, 10 de noviembre de 2015

Trente-deuxième dimanche 2015

https://www.google.com.co/url?sa=i&rct=j&q=&esrc=s&source=images&cd=&cad=rja&uact=8&ved=0CAcQjRxqFQoTCO7ExLbMhskCFUrnJgod_sYEwQ&url=http%3A%2F%2Fwww.universal.org.ar%2Flas-dos-monedas&psig=AFQjCNF0SSYt9gUP8-1b_UZh5BmKRTCYOQ&ust=1447269559386223I Rois 17, 10-16

Psaume 146 (145)

Hébreux 9, 24-28

Marc 12, 38-44

A force d'entendre des chansons d'amour à la radio, on pourrait être tenté de s'imaginer que l'amour n'est qu'une vibration sentimentale ou une sensibilité épidermique. Jésus, au contraire, nous dit qu'aimer, c'est agir.

Il nous donne l'exemple très concret d'une femme, - et qui de plus vit en marge de la société, puisqu'elle est veuve. Il nous met en garde contre nos excuse théoriques. Il n'y a pas d'amour véritable qui ne se traduise en gestes pratiques.

Si aimer, c'est agir, c'est aussi donner sans compter.

La veuve de Sarepta a donné au prophète Elie jusqu'à sa dernière poignée de farine (Première lecture). Dans l'Antiquité (et aujourd'hui encore dans certaines cultures) la plupart des veuves appartiennent aux catégories défavorisées de la société. Dans ces sociétés patriarcales, elles sont sans appui, souvent sans ressources, ou, si elles ont des "biens", elles sont une proie facile pour les escrocs de toute espèce.

La veuve du Temple a donné jusqu'à ses dernières pièces de monnaie.

Jésus a donné jusqu'à la dernière goutte de son sang lors du coup de lance reçu en plein cœur.

Les riches, sous son regard pénétrant qui voit le fond des choses, donnaient beaucoup, mais préservaient pour eux bien plus encore. La pauvre veuve donnait apparemment si peu, mais elle ne gardait rien. En elle, Jésus se reconnaît. Il découvre quelqu'un qui ressemble à Dieu. « De riche qu'il était, Dieu s'est fait pauvre, pour nous enrichir par sa pauvreté ».(II Corinthiens 8,9)

Nous pourrions penser facilement aujourd'hui que cette femme avait des très bonnes raisons pour laisser les autres « donner ». « Heureusement pour les pauvres qu'il y a les pauvres : eux savent donner », disait saint Vincent de Paul.

L'amour ne calcule pas. Si l'Eglise primitive a retenu le geste modeste de cette pauvre veuve, c'est qu'elle s'est dit : oui, cette femme qui a tout distribué, sans calculer, était la vivante image de Dieu qui nous a tout donné en son Fils.

La générosité et la confiance de ces deux veuves: Car l'une et l'autre donnent tout ce qu'elles ont pour vivre

Suis-je capable de donner jusqu'au bout, même mon "nécessaire", même de mon "indigence ? Il y a mille manière de le faire - et pas seulement de donner des sous à la quête ! Suis-je capable de faire complétement confiance à Dieu ?

Nous nous rappelons en même temps en cette messe, nos défunts, particulièrement ceux et celles qui sont décédés cette année…

Mourir pour vivre…

Nous nous rappelons que Jésus parle du sort du petit grain de blé. S'il tombe en terre il meurt et donne du fruit. S'il ne meurt pas, il reste seul. Nous nouos souvenons de toutes les personnes qui ont marqué

l'histoire de nos vies, de notre monde. L’Église nous invite à donner un

sens à leur vie et à leur départ d'avec nous. Plusieurs sont restées

anonymes et d'autres ont marqué à jamais notre mémoire. Il nous arrive

encore de verser une larme quand nous pensons à elles.

Le prophète Isaïe nous invite à l'espérance quand il parle de l'avenir promis par notre Dieu: Il enlèvera la voile de deuil qui enveloppait les peuples... il détruira la mort pour toujours... il essuiera les larmes de tous les visages. Telle est la promesse faite par notre Dieu pour ceux et celles qui ont mis leur espérance en lui.

EN DIEU NOUS ESPÉRONS

Comme le grain de blé meurt pour revivre, ainsi en est-il de toute personne qui met sa foi et son espérance en Jésus. Ce dernier est venu sur terre pour remplir une mission. Il est bouleversé quand il réalise la souffrance attachée à cette responsabilité. Il doit renoncer à sa vie humaine, à sa vie sur terre. Il doit passer par la mort pour que son passage dans notre monde donne du fruit. Jésus se tourne vers son Père et lui adresse cette supplication : Père, glorifie ton nom!

Dieu glorifie son Fils par la résurrection. Cette vie nouvelle, cette vie éternelle à laquelle Jésus participe avec le Père nous est également promise. Jésus est venu en notre monde, pour accomplir la promesse d'un monde meilleur annoncée par le prophète lsaïe. Ce nouveau monde il souhaite le partager: Là où je suis dit Jésus, là aussi sera mon serviteur.

Telle est la certitude que nous entretenons envers nos défunts, car toute personne qui accepte de s'engager à la suite de Jésus renaît à cette vie nouvelle, à cette vie éternelle, et est invitée au festin du Royaume.

En moment où nous rappelons nos défunts nous pouvons dire avec eux: Réjouissons-nous, il nous a sauvés!







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