Mgr d’Ornellas est venu nous parler suite à la conférence du Cardinal Ouellet pour les 50 ans de Presbyterorum Ordinis. Cette œuvre est celle de la rédemption des hommes et de la parfaite glorification de Dieu. C’est donc à juste titre que la liturgie est considérée comme exercice de la fonction sacerdotale de Jésus Christ. Pour cette œuvre de glorification et de sanctification, le Christ s’est associé son épouse. Le Christ s’est tellement associé son épouse qu’elle participe à l’évangélisation et à la glorification.
Seule l’épouse, fruit de la rédemption, peut célébrer l’œuvre du salut. Lors de la liturgie, le Christ est présent à son épouse. Les modalités de présence du Christ son variables : présence sous la modalité de la Parole en tant que Verbe, présence sous la modalité du pain et du vin en tant que Corps et Sang, etc. Les gestes qui entourent les diverses modalités de présence du Christ à son épouse sont les signes qui expliquent ce qui vient de se passer.
Par la liturgie, la sanctification de l’homme est signifiée ; elle entre en dialogue avec l’homme par des signes parlants. Or la tentation est de majorer les signes par rapport à la liturgie, par rapport à la sanctification de l’homme signifié par la liturgie. Quels sont donc les critères pour savoir si la liturgie est ajustée ? Le premier, c’est de se mettre sous la Parole du Christ et non d’exercer un pouvoir que l’on obtiendrai sur la Parole.
L’Eglise prête son humanité d’épouse au Christ qui, par elle, ne cesse pas de prononcer cette parole dite une fois pour toute : « Ceci est mon Corps… Ceci est mon Sang… ». Ainsi, l’Eglise met l’histoire vécue des hommes dans le salut du Christ. La deuxième, c’est de vivre avec la foi théologale (foi libre des enfants de Dieu) toute célébration liturgique. La liturgie est l’œuvre de la sainteté de la communauté ; et la sainteté de la vie théologale de chacun et promue par la vie théologale de la communauté. Ainsi, la liturgie unifie et nourrit la vie théologale de la communauté et de ceux qui constituent la communauté.
Cyrille
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