jueves, 31 de marzo de 2016

El Cristo

VENGAN BENDITOS DE MI PADRE

La Resurrección de Jesús es la victoria de los humillados, de los postrados, de los débiles; de aquellos que entregan su vida por la construcción del Reino. La Resurrección de Jesús es la respuesta definitiva a todo dolor, a todo pecado, a todo mal, a toda condena a todo sueño para establecer el reinado de Cristo. Es la reivindicación que hace Dios del mensaje y la entrega de Jesús: su confirmación definitiva.

Sembrar resurrección es transmitir el amor y la alegría, la libertad y la vida a quien carece de ellas. Sembrar Resurrección consiste en saber que existe la Esperanza, porque la construcción definitiva del Reino no puede sustentarse sólo con la vida de los hombres: el Espíritu nos potencia para llegar donde no llegamos. Sembrar Resurrección es saber que Dios nos demuestra que con Él podemos serlo todo.

La Resurrección no nos impide que en algún momento nos podamos sentir abatidos y cansados, lo cual es humano. Al contrario, nos invita precisamente a saber que a la larga, tenemos que sabernos vencedores, y no regodearnos en los problemas y dolores de nuestro ombligo, sino regalar a manos llenas la esperanza de nuestra fe, que precisamente consiste en que Dios ha vencido, ha vencido por los humillados, por los que sufren y ya ni la muerte tiene nada que hacer contra nosotros.

Que María, la Madre de la Espera, interceda por nosotros para que acojamos la fuerza del Resucitado en lo más hondo de nuestro ser

María:
Gracias por haber sido la mujer más entera que ha existido, y gracias sobre todo por haber sido la única mujer de toda la historia que volvió entera a los brazos de Dios. Gracias por seguir siendo madre y mujer

Felicidades con el gozo de la Resurrección.





Imitation de la passion de notre Seigneur Jésus Christ

Durant quarante jours nous nous sommes engagés, dans une démarche de conversion, à la suite du Seigneur Jésus. Pour chaque chrétien se mettre à la suite de Jésus c’est vivre une intériorité et une intimité profonde avec Lui, qui permet de contempler l’imitation de Jésus en sa vie et ses mystères. La méditation de la passion de Jésus dans l’Evangile selon saint Jean que nous lisons ce vendredi saint nous invite à monter librement au calvaire avec Jésus, dans un renoncement à soi pour adhérer à la volonté de Dieu.

Jésus ne se dérobe pas de sa mission. Les soldats à qui il pose la question : « Qui cherchez-vous ? » lui répondent : « Jésus le Nazaréen ». Et il leur dit : « C’est moi ». Plus tard lors de son procès Pilate le présentant aux Juifs dira : « Voici l’homme ». Cet homme, Jésus est celui qui durant sa passion est rejeté de tous : son peuple, ses proches, ses disciples… et même par son Père si on s’en tient à son cri sur la croix « Mon Dieu, mon Dieu pourquoi m’as-tu abandonné ? »

Abandonné de tous, dépouillé, meurtri, flagellé, humilié, Jésus avec confiance, s’inscrit dans une dynamique de soumission à la volonté du Père en acceptant de porter sa croix jusqu’au bout en vue de la rémission de tous les péchés du monde, selon saint Jean Eudes. Pour ce dernier, ce que Jésus a accompli dans le renoncement et l’obéissance chaque chrétien est invité à l’imiter dans les peines, les mépris, les souffrances, tout en s’en servant comme moyens de rendre gloire et amour au Sauveur. Puisse au terme de ce temps de conversion et de ressourcement spirituel, chacun répondre à l’appel du Seigneur en répondant : « Me voici, Seigneur, pour faire ta volonté » !

Francis SAMS, cjm




Celebração da paixão do Senhor, na Catedral e na Paróquia São João Eudes


Com suas dependências completamente tomadas por fiéis católicos foi celebrada nesta tarde, dia 25 de março, a Paixão do Senhor, que constou de três partes. Primeiramente, a Liturgia da Palavra, encerrada com a Oração Universal; a segunda parte, a solene adoração do Cristo na Santa Cruz e a terceira o Rito da Comunhão.

 
 


Na Catedral, dom José Antonio Aparecido Tosi Marques, presidiu a celebração, que contou com a presença de dom Rosalvo, bispo auxiliar de Fortaleza; dom Edmilson da Cruz, bispo emérito de Limoeiro do Norte; quase uma dezena de padres e algumas dezenas de seminaristas.

 

A homilia foi feita pelo padre Raphael Maciel, reitor do Seminário Propedêutico e também cerimonialista, mas na Oração Universal pela Santa Igreja, pelo papa Francisco, por todas as Ordens e Categorias de Fiéis, pelo Catecúmenos, Unidade dos Cristãos, pelos Judeus, pelos que não creem no Cristo, em Deus, pelo poderes públicos e por todos os que sofrem provações, dom José Antonio foi auxiliado pelo padre João Jorge Corrêa Filho, Vigário Geral da Arquidiocese de Fortaleza.

 
PROCISSÃO DO SENHOR

Às 17 horas, foi iniciada a procissão do Senhor Morto, que percorreu várias ruas do Centro de Fortaleza, com a coordenação de dom José Antonio, que acompanhou todo o trajeto. Além dos fiéis que estavam dentro da Catedral, um número significativo de pessoas aderiu aos outros, que haviam adorado a Cruz e comungado. Eles acompanharam a procissão cantando e rezando durante toda caminhada, claro que fazendo os seus pedidos ao Senhor e a Nossa Senhora das Dores.

CAPELA

Da Catedral, depois da procissão, o titular do Blog da Sagrada Família se deslocou para o bairro Guararapes, nas proximidades do Iguatemi, onde se realizava outra celebração da Paixão do Senhor, na Capela Nossa Senhora do Perpétuo Socorro, presidida pelo padre Johnjá. Ali várias pessoas fizeram a Oração Universal e, logo em seguida, Adoração do Cristo na Cruz. Os fiéis participaram da celebração e comungaram.

 

PROCISSÃO

Terminada a celebração na Capela Nossa Senhora do Perpétuo Socorro, todos foram convidados a participar da Via Sacra, tendo à frente o padre Luís Gabriel, pároco de São João Eudes,na paróquia que fica no Luciano Cavalcante. A caminhada percorreu várias ruas do bairro e começou e terminou na Igreja Matriz (Menino Deus), com a participação de aproximadamente umas mil pessoas. Em algumas residências, pequenos altares, com uma cruz e vela acesa. O trânsito foi orientado por agentes da AMC - Autarquia Municipal de Trânsito.

 







« Dieu a fait surgir Jésus de la mort ! »

C’est le cœur de la Bonne Nouvelle annoncée par les premiers chrétiens, qui ajoutaient « nous en sommes témoins ». Mais témoins de quoi exactement ? Ils n’avaient rien vu, ils ne savaient même pas comment exprimer dans leur langage ce qui s’était passé, et pour cause : le mot « ressusciter » n’existait pas encore ! Et ce qui s’était passé, et qui durait encore au point de bouleverser leur vie, dépassait leur entendement, comme il dépasse encore le nôtre.

Peut-être avons-nous envie de dire : « C’est pourtant simple : Jésus est mort, il a été mis au tombeau et il en est ressorti vivant trois jours après ». Et pourtant... Les chrétiens d’Orient ont bien senti que la proclamation de la résurrection n’était pas aussi réductrice. Leurs icônes ne représentent jamais Jésus en train de sortir de son tombeau – contrairement à Lazare –, restant fidèles aux récits évangéliques qui ne montrent que le tombeau vide. Il n’y a que les peintres occidentaux à l’avoir fait, évoquant un grand spectacle avec effets spéciaux...

Parce que la résurrection de Jésus n’est pas un « simple » retour à la vie. Elle est un événement qui touche toute l’humanité passée, présente et à venir, toute la création aussi : le mal entré par le péché de l’homme est définitivement vaincu, et les fruits de cette victoire nous sont communiqués quotidiennement, visiblement par les sacrements, mais aussi par toutes les autres manières que Dieu choisit et que nous ne voyons pas. Jésus est devenu le « Seigneur ». Cet événement est si riche que nous avons été comme obligés de le fractionner pour essayer d’en comprendre le contenu : la Croix, le matin de Pâques, l’Ascension, la Pentecôte ne sont que les différentes composantes du même Mystère Pascal.

« Nous en sommes témoins » : c’est encore à nous d’inventer nos propres manières, personnelles ou communautaires, de devenir les témoins de la résurrection. Il y a tellement de choses à en dire, de façons d’en vivre, que nous n’avons pas à craindre de nous tromper. Des chrétiens ont choisi le mot « ressusciter » pour évoquer ce qui s’était passé. Quel sera le nôtre, et quelle sera notre manière de le dire et d’en vivre ?
Alléluia, Il est vraiment ressuscité ! Joyeuses Pâques !

Jean Camus, eudiste





Solemnidad de la Encarnación del Hijo de Dios


La Iglesia celebra hoy el día de la Solemnidad de la Encarnación del Hijo de Dios, una fecha muy querida por san Juan Eudes.

La Unidad de Espiritualidad Eudista de CJM Virtual se une al sentimiento de toda la Gran Familia Eudista en la Solemnidad de la Encarnación del Hijo de Dios. En efecto, algunas de las empresas apostólicas de san Juan Eudes tienen como fecha de inicio el 25 de marzo.

En este folleto queremos recordar algunas de las meditaciones de san Juan Eudes con motivo del misterio de la Encarnación, eje central de la fiesta eudista, una meditación en torno a la fundación de la Congregación de Jesús y María, de la cual se conmemoran los 373 años de fundación y finalmente una breve historia de lo que fueron los comienzos de la “bendita Congregación.”

¡Felices Fiestas!







miércoles, 30 de marzo de 2016

Together we stand with FOCSIV in support of migrants in Europe

Europe is facing a great crisis of solidarity when it comes to migrants, including the great number of Syrians forced to flee their homeland due to war.

That’s why we fully support FOCSIV (Federazione Organismi Cristiani Internazionale Volontario), Italy’s largest international volunteer association, and the letter it underwrote that calls on Italian Prime Minister Matteo Renzo to make political choices that put people and their lives first.

The letter among many things asks European council members to stop the construction of walls in Greece and the Balkans, to create additional safe entryways into Europe and to continue to support search and rescue missions. Here is the link to full letter.

FOCSIV is member of Concord Italia, which is part of the European confederation that represents over 2,400 ONGs. Concord Italia drafted the original letter to Premier Renzi.





« Tu donneras ta vie pour moi ? » Jn 13, 21-38



« Ô mon très aimable Jésus, je vous adore et vous glorifie infinies fois, dans le martyre très sanglant que vous avez souffert en votre Passion et en votre croix. Je vous adore et vous bénis, autant que je puis, dans l'état d'hostie et de victime, dans lequel vous êtes au Saint Sacrement de l'autel, là où vous êtes continuellement sacrifié pour la gloire de votre Père et pour notre amour.

Je vous honore et révère dans le martyre très douloureux que votre sainte Mère a porté au pied de votre croix. Je vous loue et magnifie dans les divers martyres de vos Saints, qui ont enduré tant et de si atroces tourments pour l'amour de vous.

J'adore et je bénis toutes les pensées, les desseins et l'amour infini que vous avez eu de toute éternité au regard de tous les bienheureux Martyrs qui ont été depuis le commencement et qui seront jusqu'à la fin du monde dans votre sainte Église. J'adore et je révère, en toutes les manières qu'il m'est possible, le désir extrême et la soif très ardente que vous avez de souffrir et de mourir jusqu'à la fin du monde dans vos membres, afin d'accomplir le mystère de votre sainte Passion, et de glorifier votre Père par la voie des souffrances et de la mort, jusqu'à la fin du monde. »

Saint Jean Eudes (OC XII, 135)

A Caen, le 25 mars 1637, alors qu’il n’a que 36 ans, saint Jean Eudes écrit de sa main et signe de son sang le « Vœu du Martyre » dont ces lignes sont extraites. C’est l’écrit où il se livre le plus intimement – car il l’adresse à Jésus et ne le rédige que pour lui-même. Jean Eudes y adore Jésus dans le martyre qu’il a souffert sur la croix, et auquel Marie a communié ; et dans le désir que le Christ a de continuer ce don de lui-même en ses membres, jusqu’à la fin des temps. Puis le Père Eudes s’offre lui-même pour donner sa vie « pour la gloire et l’amour de Jésus ». Ces paroles ont du poids : à deux reprises, au service des pestiférés des plaines de Caen, Jean Eudes a risqué très consciemment sa vie par amour pour les membres de Jésus. Dans le vœu qu’il exprime à Jésus, nous percevons toute la foi et la charité du jeune missionnaire : il aime Jésus, il renonce à lui-même pour vivre de Jésus. De manière bien réfléchie et passionnée, il veut vivre jusqu’au bout la logique baptismale : mourir et ressusciter avec le Christ. Cette logique nous appelle aujourd’hui à déchiffrer nos vies en termes de participation à la Pâque de Jésus. Bien sûr, cela ne transforme pas nos vies en contes de fées ! La vie chrétienne est celle d’hommes et de femmes que la mort, sous toutes ses formes, atteint toujours et souvent de plein fouet, mais qu’elle ne terrasse plus. Comme l’écrivait Madeleine Delbrel, « Il s’agit, dans cette fréquentation de la mort, d’apprendre à fréquenter la vie ».

Père Romain




Marie

 
Une fois encore, nous allons célébrer Marie à Longpont.
Les chrétiens aiment parler de Marie.
Les chrétiens aiment la représenter.
Pour eux, elle est toujours mère…

Femme visitée par l’ange,
femme enceinte,
femme de la crèche,
femme présentant son nourrisson au monde,
femme de la Passion,
femme recueillant son Fils mort,
pietà qui offre le corps du Christ.

On parle peu de son regard,
de son souci des pauvres, des affamés, des besoins des personnes.
Elle voit l’avenir…
Et, pour elle, l’avenir n’est pas aux riches,
l’avenir n’est pas à la puissance
médiatique ou financière.
L’avenir est à la justice.

Une fois encore, nous allons célébrer Marie à Longpont.
Les chrétiens aiment parler de Marie,
elle qui donne le Christ.
Nous allons célébrer Marie avec des musulmans
pour que notre monde accueille le don de la miséricorde.

† Mgr Michel Dubost
Évêque d’Évry – Corbeil-Essonnes
le 28 mars 2016





Via Sacra dando início a Programação da Semana Santa

PROGRAMAÇÃO DA SEMANA SANTA 2016

PERIODO DE 21 à 23/03 – (SEGUNDA, TERÇA E QUARTA-FEIRA)

Pela manhã: Visita domiciliar aos enfermos.
Pela tarde: Confissões – das 16:00 h às 20:00 h.
Às 19:00 h – Santa Missa.

DIA 24/03 – QUINTA-FEIRA SANTA

Às 19:00 h – Missa da Ceia do Senhor – (Lava-pés).

Após a missa, translado e momento de adoração do Santíssimo no Salão de Eventos.

DIA 25/03 – SEXTA-FEIRA SANTA

Às 07:30 h – Momento de oração – Laudes
Das 08:00 h às 10:00 h – Confissões.
Às 17:00 h – Ato Litúrgico na Igreja.



DIA 26/03 – SÁBADO SANTO

Às 07:30 h – Momento de oração – Laudes
Às 18:00 h – Missa da Vigília Pascal.

DIA 27/03 – DOMINGO DE PÁSCOA

Missas Dominicais – 07:00 h, 09:00 h, 17:00 h e 19:00 h.







Friday of the Passion of the Lord

JOHN 18:1-19:42

The Good Friday


Fr. Mike Dupo, CJM

GOOD FRIDAY as what we called this second day of the Holy Triduum is a historical event. The death of our Lord Jesus Christ through the Calvary of the Cross brought Christianity to a religion which gives value to the sufferings. He showed to us that those sufferings in our lives are not senseless and useless.

The cross which is a shameful capital punishment during the time of the Roman Empire had been elevated to the most visible expression of God’s Love to all humanity. Was not that GOOD for all of us believers? Jesus gave up His Own Will to follow Will of the Father “Your Will be done and not My Will.” Jesus gave up everything in his own life and surrendered everything to God until he reached His last breath of life, “Father, into your hands I commend my spirit.” The Good thing with this, while He was agonizing, He was able to ask the Father to forgive those who did wrong to Him, His persecutors, and those sinners like us. The Good thing with this while He was hanging on the Cross and dying a repentant thief asked Him if he could be with Him in paradise. Jesus answered the repentant thief at that very moment he would be with Him in paradise. We have the same destination like the repentant thief if we are sincere to change our hearts from being a sinner.

The Good thing with this He entrusted His Mother Mary to John and he willingly accepted his responsibility to take care of her. This is very symbolic which Jesus entrusting also our Mother Church to those whom He has called to become good shepherds of the church. There were many Good happened on this very day of the Lord’s Passion.

We received the greatest love, forgiveness, mercy and compassion what else we could ask for more. It is time for us to ponder on all of these great mysteries. It is time for us to share to our fellow neighbor. It is time for us to express our heartfelt gratitude to GOD who made all of these possible.






Despedida inolvidable

José Antonio Pagola

También Jesús sabe que sus horas están contadas. Sin embargo no piensa en ocultarse o huir. Lo que hace es organizar una cena especial de despedida con sus amigos y amigas más cercanos. Es un momento grave y delicado para él y para sus discípulos: lo quiere vivir en toda su hondura. Es una decisión pensada.

Consciente de la inminencia de su muerte, necesita compartir con los suyos su confianza total en el Padre incluso en esta hora. Los quiere preparar para un golpe tan duro; su ejecución no los tiene que hundir en la tristeza o la desesperación. Deben compartir juntos los interrogantes que se despiertan en todos ellos: ¿qué va a ser del reino de Dios sin Jesús? ¿Qué deben hacer sus seguidores? ¿Dónde van a alimentar en adelante su esperanza en la venida del reino de Dios?
Al parecer, no se trata de una cena pascual. Es cierto que algunas fuentes indican que Jesús quiso celebrar con sus discípulos la cena de Pascua o ceder, en la que los judíos conmemoran la liberación de la esclavitud egipcia. Sin embargo, al describir el banquete, no se hace una sola alusión a la liturgia de la Pascua, nada se dice del cordero pascual ni de las hierbas amargas que se comen esa noche, no se recuerda ritualmente la salida de Egipto, tal como estaba prescrito.

Por otra parte es impensable que esa misma noche en la que todas las familias estaban celebrando la cena más importante del calendario judío, los sumos sacerdotes y sus ayudantes lo dejaran todo para ocuparse de la detención de Jesús y organizar una reunión nocturna con el fin de ir concretando las acusaciones más graves contra él. Parece más verosímil la información de otra fuente que sitúa la cena de Jesús antes de la fiesta de Pascua, pues nos dice que Jesús es ejecutado el 14 de nisán, la víspera de Pascua. Así pues, no parece posible establecer con seguridad el carácter pascual de la última cena. Probablemente, Jesús peregrinó hasta Jerusalén para celebrar la Pascua con sus discípulos, pero no pudo llevar a cabo su deseo, pues fue detenido y ajusticiado antes de que llegara esa noche. Sin embargo sí le dio tiempo para celebrar una cena de despedida.

En cualquier caso, no es una comida ordinaria, sino una cena solemne, la última de tantas otras que habían celebrado por las aldeas de Galilea. Bebieron vino, como se hacía en las grandes ocasiones; cenaron recostados para tener una sobremesa tranquila, no sentados, como lo hacían cada día.

Probablemente no es una cena de Pascua, pero en el ambiente se respira ya la excitación de las fiestas pascuales. Los peregrinos hacen sus últimos preparativos: adquieren pan ázimo y compran su cordero pascual. Todos buscan un lugar en los albergues o en los patios y terrazas de las casas. También el grupo de Jesús busca un lugar tranquilo. Esa noche Jesús no se retira a Betania como los días anteriores. Se queda en Jerusalén. Su despedida ha de celebrarse en la ciudad santa. Los relatos dicen que celebró la cena con los Doce, pero no hemos de excluir la presencia de otros discípulos y discípulas que han venido con él en peregrinación. Sería muy extraño que, en contra de su costumbre de compartir su mesa con toda clase de gentes, incluso pecadores, Jesús adoptara de pronto una actitud tan selectiva y restringida.

¿Podemos saber qué se vivió realmente en esa cena?

Jesús vivía las comidas y cenas que hacía en Galilea como símbolo y anticipación del banquete final en el reino de Dios. Todos conocen esas comidas animadas por la fe de Jesús en el reino definitivo del Padre.

Es uno de sus rasgos característicos mientras recorre las aldeas. También esta noche, aquella cena le hace pensar en el banquete final del reino. Dos sentimientos embargan a Jesús. Primero, la certeza de su muerte inminente; no lo puede evitar: aquella es la última copa que va a compartir con los suyos; todos lo saben: no hay que hacerse ilusiones. Al mismo tiempo, su confianza inquebrantable en el reino de Dios, al que ha dedicado su vida entera. Habla con claridad: «Les aseguro: ya no beberé más del fruto de la vid hasta el día en que lo beba, nuevo, en el reino de Dios». La muerte está próxima. Jerusalén no quiere responder a su llamada. Su actividad como profeta y portador del reino de Dios va a ser violentamente truncada, pero su ejecución no va a impedir la llegada del reino de Dios que ha estado anunciando a todos. Jesús mantiene inalterable su fe en esa intervención salvadora de Dios. Está seguro de la validez de su mensaje. Su muerte no ha de destruir la esperanza de nadie. Dios no se echará atrás. Un día Jesús se sentará a la mesa para celebrar, con una copa en sus manos, el banquete eterno de Dios con sus hijos e hijas. Beberán un vino «nuevo» y compartirán juntos la fiesta final del Padre. La cena de esta noche es un símbolo.

Movido por esta convicción, Jesús se dispone a animar la cena contagiando a sus discípulos su esperanza.

Comienza la comida siguiendo la costumbre judía: se pone en pie, toma en sus manos pan y pronuncia, en nombre de todos, una bendición a Dios, a la que todos responden diciendo «amén». Luego rompe el pan y va distribuyendo un trozo a cada uno. Todos conocen aquel gesto. Probablemente se lo han visto hacer a Jesús en más de una ocasión. Saben lo que significa aquel rito del que preside la mesa: al obsequiarles con este trozo de pan, Jesús les hace llegar la bendición de Dios. ¡Cómo les impresionaba cuando se lo daba a los pecadores, recaudadores y prostitutas! Al recibir aquel pan, todos se sentían unidos entre sí y con Dios. Pero aquella noche, Jesús añade unas palabras que le dan un contenido nuevo e insólito a su gesto. Mientras les distribuye el pan les va diciendo estas palabras: «Esto es mi cuerpo. Yo soy este pan. Véanme en estos trozos entregándome hasta el final, para hacerles llegar la bendición del reino de Dios».

¿Qué sintieron aquellos hombres y mujeres cuando escucharon por vez primera estas palabras de Sin embargo, aquella noche Jesús cambia el rito e invita a sus discípulos y discípulas a que todos beban de una única copa: ¡la suya! Todos comparten esa «copa de salvación» bendecida por Jesús. En esa copa que se va pasando y ofreciendo a todos, Jesús ve algo «nuevo» y peculiar que quiere explicar: «Esta copa es la nueva Alianza en mi sangre. Mi muerte abrirá un futuro nuevo para ustedes y para todos». Jesús no piensa solo en sus discípulos más cercanos.
Jesús? Les sorprende mucho más lo que hace al acabar la cena. Todos conocen el rito que se acostumbra. Hacia el final de la comida, el que presidía la mesa, permaneciendo sentado, cogía en su mano derecha una copa de vino, la mantenía a un palmo de altura sobre la mesa y pronunciaba sobre ella una oración de acción de gracias por la comida, a la que todos respondían «amén». A continuación bebía de su copa, lo cual servía de señal a los demás para que cada uno bebiera de la suya.

En este momento decisivo y crucial, el horizonte de su mirada se hace universal: la nueva Alianza, el reino definitivo de Dios será para muchos, «para todos». Con estos gestos proféticos de la entrega del pan y del vino, compartidos por todos, Jesús convierte aquella cena de despedida en una gran acción sacramental, la más importante de su vida, la que mejor resume su servicio al reino de Dios, la que quiere dejar grabada para siempre en sus seguidores. Quiere que sigan vinculados a él y que alimenten en él su esperanza. Que lo recuerden siempre entregado a su servicio. Seguirá siendo «el que sirve», el que ha ofrecido su vida y su muerte por ellos, el servidor de todos. Así está ahora en medio de ellos en aquella cena y así quiere que lo recuerden siempre. El pan y la copa de vino les evocará antes que nada la fiesta final del reino de Dios; la entrega de ese pan a cada uno y la participación en la misma copa les traerá a la memoria la entrega total de Jesús. «Por ustedes»: estas palabras resumen bien lo que ha sido su vida al servicio de los pobres, los enfermos, los pecadores, los despreciados, las oprimidas, todos los necesitados... Estas palabras expresan lo que va a ser ahora su muerte: se ha «desvivido» por ofrecer a todos, en nombre de Dios, acogida, curación, esperanza y perdón.
Ahora entrega su vida hasta la muerte ofreciendo a todos la salvación del Padre.

Así fue la despedida de Jesús, que quedó grabada para siempre en las comunidades cristianas. Sus seguidores no quedarán huérfanos; la comunión con él no quedará rota por su muerte; se mantendrá hasta que un día beban todos juntos la copa de «vino nuevo» en el reino de Dios. No sentirán el vacío de su ausencia: repitiendo aquella cena podrán alimentarse de su recuerdo y su presencia. Él estará con los suyos sosteniendo su esperanza; ellos prolongarán y reproducirán su servicio al reino de Dios hasta el reencuentro final. De manera germinal, Jesús está diseñando en su despedida las líneas maestras de su movimiento de seguidores: una comunidad alimentada por él mismo y dedicada totalmente a abrir caminos al reino de Dios, en una actitud de servicio humilde y fraterno, con la esperanza puesta en el reencuentro de la fiesta final.


¿Hace además Jesús un nuevo signo invitando a sus discípulos al servicio fraterno? El evangelio de Juan dice que, en un momento determinado de la cena, se levantó de la mesa y «se puso a lavar los pies de los discípulos». Según el relato, lo hizo para dar ejemplo a todos y hacerles saber que sus seguidores deberían vivir en actitud de servicio mutuo: «Lávense los pies unos a otros». La escena es probablemente una creación del evangelista, pero recoge de manera admirable el pensamiento de Jesús. El gesto es insólito. 


En una sociedad donde está tan perfectamente determinado el rol de las personas y los grupos, es impensable que el comensal de una comida festiva, y menos aún el que preside la mesa, se ponga a realizar esta tarea humilde reservada a siervos y esclavos. Según el relato, Jesús deja su puesto y, como un esclavo, comienza a lavar los pies a los discípulos. Difícilmente se puede trazar una imagen más expresiva de lo que ha sido su vida, y de lo que quiere dejar grabado para siempre en sus seguidores. Lo ha repetido muchas veces: «El que quiera ser grande entre ustedes, será su servidor; y el que quiera ser el primero entre ustedes, será esclavo de todos». Jesús lo expresa ahora plásticamente en esta escena: limpiando los pies a sus discípulos está actuando como siervo y esclavo de todos; dentro de unas horas morirá crucificado, un castigo reservado sobre todo a esclavos.







Centre d'agro-écologie Saint Jean Eudes

Je viens par ce courrier te dire l'avancement de notre "Centre d'agro-écologie Saint Jean Eudes de Govié"

Normalement la rentrée des étudiants aura lieu le 30 mars et le 31 nous aurons l'inauguration en présence de notre Vicaire Général du diocèse de Cotonou, de Maxime et de tous les eudistes au Bénin.

Les démarches de reconnaissance du BTS au ministère de l'Enseignement Supérieur son en bonne voie et nous avons signé un partenariat avec le lycée agricole de Sékou (10 km de Govié) et avec la recherche agronomique de Niaouli (20 km de Govié).

Nous travaillons aussi avec Songhaï, le centre de formation du Père N'Zamounjo (dominicain) à Porto Novo qui travaille avec EM du Japon et va devenir le producteur au Bénin. Il a monté un laboratoire de recherche sur les micro-organismes et vient d'en sélectionner.

A Niaouli le directeur de la recherche, Adjanohoun Adolphe, a travaillé 11 ans à Cuba et fait son doctorat sur la conservation des sols et sur les micro-organismes. Il en a rapporté un peu et fait des essais avec.


Il ne nous manque plus que "l'agroplux" pour que nous soyons nous aussi de la partie. A ce sujet j'ai été chez Air France ici mais ils m'ont dit qu'il fallait voir la direction de Colombie pour voir comment expédier au Bénin. Le directeur de Niaouli est près pour faire les démarches administratives et douanières ici avec nous.

Nous avons un bon corps professoral avec 8 professeurs pour travailler avec nous. Une bonne équipe. Ce sont les jeunes qui sont les plus durs à trouver pour l'instant. Je pense qu'ils seront au moins 5 à commencer ! Mais en commençant d'autres vont venir…

Ci-dessous l'invitation
Que Saint Jean Eudes qui nous a montré le chemin de la miséricorde continue son travail par nos mains afin d'améliorer la vie de ceux qui nous entourent.

Centre d'agro-écologie Saint Jean Eudes
de Govié
BP 65 Allada Bénin
-----
Tel 00 229 96 93 79 53


I N V I T A T I O N

A l'occasion de l'inauguration du Centre d'agro-écologie Saint Jean Eudes de Govié,nous serons heureux de vous compter parmi les invités le jeudi 31 mars 2016

Au programme :
A 16 h 00 : Messe d'action de grâce présidé par le Vicaire Général de Cotonou Philippe Kinkpon, Suivi de l'inauguration,
A 17 h 30 : Animation et réjouissance.

Nous vous remercions de votre présence avec votre conjoint ou conjointe.

Le responsable Père Didier LEFEBVRE



martes, 29 de marzo de 2016

How Do I Participate in the Planning Study at St. James?

St. James parish is approaching an exciting time of renovation and expansion. In order to prepare for
this upcoming growth, everyone is invited to participate in a Planning Study to determine the overall level of support for the proposed projects. It is crucial that all who call St. James their spiritual home take part in this endeavor. Get involved and let your voice be heard as we move forward as a parish. Your opinion will assist in formulating the best plan of action. Below are ways you can participate.

1. Mail Survey: All registered parishioners will receive information regarding the proposed plans and the Planning Study survey in the mail along with a return envelope. Please complete and return this confidential survey no later than April 8, 2016.

2. Online Survey: The proposed plans and Planning Study survey are available online. To take the survey online, follow the steps below.

• Select the study for St. James, Solana Beach
• Enter the password “apostlejames”
• Complete and submit the confidential study no later than April 8, 2016

3. Personal Interviews: Personal Interviews will be conducted over the next few weeks with a cross‐section of our parish households. We ask all households that were invited for a personal interview to please contact the parish office to schedule an appointment. If you would like to participate in a personal interview, please call the parish office at 858‐755‐2545 ext. *100 to schedule an appointment.

Remember all responses will remain confidential, and your opinion is important to the future of our parish.

Please plan on participating in this vital endeavor. Thank you in advance for your help!







Inicia-Se o Tríduo Pascal na Paróquia São João Eudes


Hoje, a Igreja inicia a celebração do Tríduo Pascoal com a cerimônia da Santa Ceia do Senhor , onde Jesus nos deixa o Seu Corpo e Sangue como alimento de vida eterna e no Lava-pés nos ensina que o amor é maior do que tudo e que devemos lavar os pés uns dos outros no serviço, na doação de vida e na vivência da caridade, Essa celebração tocante, foi realizada nesta noite, na Capela Nossa Senhora do Perpétuo Socorro,da Paróquia São João Eudes, presidida pelo padre Johnjá, que na sua homília disse que "começa hoje a festa da nossa salvação, porque cada um de nós, ao comungar Jesus na Eucaristia, deve ser um outro Jesus no mundo, levando o seu amor por onde passar".



ADORAÇÃO

Depois da Comunhão, o Santíssimo foi transladado para outro local da Capela, onde os fiéis pu deram fazer um momento de adoração diante do seu Senhor.