miércoles, 9 de marzo de 2016

Pelerinage du Coeur - Fevrier

« Heureux les hommes dont tu es la force :
Des chemins s’ouvrent dans leur coeur ! »
(Ps. 84,6)

Unité de Spiritualité Eudiste d’UNIMINUTO


En chemin jusqu’au Coeur du Père

Ave Cor : Coeur très vigilant (L’attention à la volonté du Père)

Objectif : Prendre conscience de débuter un pèlerinage

Parole de Dieu : Père miséricordieux (Luc 15, 11-32)

Spiritualité Eudiste : Principes fondamentaux pour former Jésus dans son coeur.

Témoin eudiste : Vénérable Amélie Fristel

OEuvre de miséricorde : Corriger celui qui se trompe

Liturgie : Susciter une célébration dans la communauté

Parole de Dieu


En chemin jusqu’au Coeur du Père

Père miséricordieux

Evangile Selon saint Luc, chapitre 15, 11-32

Jésus dit encore : « Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : “Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.” Et le père leur partagea ses biens. Peu de jours après, le plus jeune rassembla tout ce qu’il avait, et partit pour un pays lointain où il dilapida sa fortune en menant une vie de désordre. Il avait tout dépensé, quand une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. Il alla s’engager auprès d’un habitant de ce pays, qui l’envoya dans ses champs garder les porcs. Il aurait bien voulu se remplir le ventre avec les gousses que mangeaient les porcs, mais personne ne lui donnait rien. Alors il rentra en lui-même et se dit : “Combien d’ouvriers de mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim ! Je me lèverai, j’irai vers mon père, et je lui dirai : Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils. Traite-moi comme l’un de tes ouvriers.” Il se leva et s’en alla vers son père. Comme il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion ; il courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers. Le fils lui dit : “Père, j’ai péché contre le ciel et envers toi. Je ne suis plus digne d’être appelé ton fils.” Mais le père dit à ses serviteurs : “Vite, apportez le plus beau vêtement pour l’habiller, mettez-lui une bague au doigt et des sandales aux pieds, allez chercher le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé.” Et ils commencèrent à festoyer. Or le fils aîné était aux champs. Quand il revint et fut près de la maison, il entendit la musique et les danses. Appelant un des serviteurs, il s’informa de ce qui se passait. Celui-ci répondit : “Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il a retrouvé ton frère en bonne santé.” Alors le fils aîné se mit en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit le supplier. Mais il répliqua à son père : “Il y a tant d’années que je suis à ton service sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau pour festoyer avec mes amis. Mais, quand ton fils que voilà est revenu après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu as fait tuer pour lui le veau gras !”Le père répondit : “Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Il fallait festoyer et se réjouir ; car ton frère que voilà était mort, et il est revenu à la vie ; il était perdu, et il est retrouvé !” »


Spiritualité Eudiste


En chemin jusqu’au Coeur du Père

Principes fondamentaux pour former Jésus dans son coeur

1. La vie chrétienne, continuation et accomplissement de la vie de Jésus Christ

Comme je suis en mon Père vivant de la vie de mon Père, qu'il me communique, vous êtes aussi en moi, vivant de ma vie, et je suis en vous, vous communiquant cette vie.» Jésus, Fils de Dieu et Fils de l'homme, Roi des hommes et des anges, n'étant pas seulement notre Dieu, notre Sauveur et notre souverain Seigneur, mais notre chef, et nous ses membres et son corps, comme dit saint Paul (Ep 5, 30), et par conséquent étant unis avec lui de l'union la plus intime qui puisse être, telle qu'est celle des membres avec leur chef; unis avec lui spirituellement par la foi et par la grâce qu'il nous a donnée au saint Baptême; unis avec lui corporellement par l'union de son très saint corps avec le nôtre en la sainte Eucharistie; il suit de là nécessairement que, comme les membres sont animés de l'esprit de leur chef et vivants de sa vie, nous devons être animés de l'esprit de Jésus, vivre de sa vie, marcher dans ses voies, être revêtus de ses sentiment s et inclinations, faire toute s nos actions dans les dispositions et intentions dans lesquelles il faisait les siennes, en un mot continuer et accomplir la vie, la religion et la dévotion qu'il a exercée sur la terre. Cette proposition est fondée sur les paroles sacrées de Celui qui est la vérité même : Je suis la vie et je suis venu afin que vous ayez la vie.

Je vis et vous vivez. En ce jour-là vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi et moi en vous (Jn 14, 6; 10, 10; 14, 19- 20). C'est-à-dire que comme je suis en mon Père, vivant de la vie de mon Père, qu'il me communique, vous êtes aussi en moi vivant de ma vie, et je suis en vous, vous communiquant cette même vie, et ainsi je vis en vous, et vous vivrez avec moi et en moi. Tous ces textes sacrés ous enseignent que Jésus - Christ doit être vivant en nous, que nous ne devons vivre qu'en lui, que notre vie doit être une continuation et expression de sa vie. Pour entendre plus clairement et pour établir plus fortement dans votre âme cette vérité fondamentale de la vie chrétienne, considérez que Notre- Seigneur Jésus a deux sortes de corps et deux sortes de vie. Le premier est son corps personnel, qu'il a pris de la très sainte Vierge, et sa première vie est la vie qu'il a eue en ce même corps, pendant qu'il était sur la terre. Son second corps, c'est son corps mystique, l'Église, que saint Paul appelle le Corps du Christ ( I Co 1 2 , 27); et sa seconde vie est la vie qu'il a dans ce corps et dans tous les vrais chrétiens, qui sont membres de ce corps. La vie passible et temporelle que Jésus a eue dans son corps personnel a été accomplie et terminé e à sa mort; mais il veut continuer cette même vie dans son corps mystique, jusqu'à la consommation des siècles , afin d e glorifie r son Père par le s action s et souffrance s d'une vie mortelle, laborieuse et passible, non seulement durant l'espace de trente - quatre ans, mais jusqu'à l a fin du monde. Si bien que la vie passible et temporelle que Jésus a dans son corps mystique, c'est - à- dire dans le s chrétiens , n'a pas encore son accomplissement , mais elle s'accompli t de jour en jour dans chaque vrai chrétien, et elle ne sera parfaitement accomplie qu'à la fin des temps. Comme saint Paul nous assure qu'il accomplit les souffrance s de Jésus - Christ, ainsi on peut dire en vérité qu'un vrai chrétien, membre de Jésus-Christ et uni avec lui par sa grâce, continue et accomplit, par toute s les actions qu'il fait en l'esprit de Jésus-Christ, les actions que Jésus-Christ a faite s durant le temps de sa vie passible su r l a terre . De sorte que, quand un chrétien fait oraison, il continue et accomplit l'oraison que Jésus - Christ a fait e sur la terre ; lorsqu'il travaille, il continue et accomplit la vie laborieuse de Jésus -Christ; a l’age de sa plenitude, c’est-a-dire a son age mystique qu’il a dans son Eglise, lequel ne sera point accompli qu’au jour du jugement. et ainsi de toutes les autres actions qui sont faites chrétiennement. Vous voyez par l à ce que c'est que la vie chrétienne: une continuation et un accomplissement de la vie de Jésus; que toute s nos actions doivent être une continuation des actions de Jésus; que nous devons être comme autant de Jésus sur la terre , pour y continuer sa vie et ses oeuvres, et pour faire et souffrir tout ce que nous faisons et souffrons , saintement et divinement, dans l'esprit de Jésus, c'est - à - dire dans les dispositions e t intention s sain te s e t divines avec lesquelles Jésus se comportait dans ses actions et souffrances.

2. Le chrétien : un autre Jésus sur la terre

Pour entendre plus clairement, et pour établir plus fortement dans votre âme cette vérité fondamentale de la vie, de la religion et dévotion chrétienne, remarquez et considérez, s’il vous plait, que Notre Seigneur Jésus a deux sortes de corps et deux sortes de vie. Son premier corps est son corps personnel, qu’il a pris de la Très Sainte Vierge ; et sa première vie est la vie qu’il a eue en ce même corps, c’est son corps mystique, à savoir l’Eglise, que saint Paul appelle Corpus Christi, le corps de Jésus -Christ ; et sa seconde vie est la vie qu’il a dans ce corps et dans tous les vrais chrétiens, qui sont membres de ce corps. La vie passible et temporelle que Jésus a eue dans son corps personnel, a été accomplie et terminée au point de sa mort ; mais il veut continuer cette même vie dans son corps mystique, jusqu’à la consommation des siècles, afin de glorifier son Père par les actions et souffrances d’une vie mortelle, laborieuse et passible, non seulement durant l’espace de trente.-quatre ans, mais jusqu'à la fin du monde. Si bien que la vie passible et temporelle que Jésus a dans son corps mystique, c’est-à-dire dans les chrétiens, n’a ´point encore son accomplissement, mais elle s’accomplit de jour en jour dans chaque vrai chrétiens, et elle ne sera point parfaitement accomplie qu’à la fin des temps.

C’est pourquoi saint Paul dit qu’il accomplit ce qui manque aux souffrances de Jésus-Christ pour son corps, qui est l’Eglise ; et ce que saint Paul dit de soi même, on le peut dire de chaque vrai chrétien, lorsqu’il souffre quelque chose avec esprit de soumission et d’amour vers Dieu. Et ce que saint Paul dit des souffrances de Jésus -Christ, aussi on peut dire en vérité qu’un vrai chrétien, qui est membre de Jésus -Christ et qui est uni avec lui par sa grâce, continue et accomplit, par toutes les actions que le même Jésus -Christ a faites durant le temps de sa vie passible sur la terre. De sorte que, quand un chrétien fait oraison, il continue et accomplit l’oraison que Jésus -Christ a faite en la terre ; lorsqu’il travaille, il continue et accomplit la vie laborieuse de Jésus -Christ ; lorsqu’il converse avec le prochain en esprit de charité, il continue et accomplit la vie conversante de Jésus -Christ ; lorsqu’il prend son repas ou son repos chrétiennement, il continue et accomplit l’assujettissement que Jésus -Christ a voulu avoir à ces nécessités ; et ainsi de toutes les autres actions qui sont faites chrétiennement. Et c’est en cette façon que saint Paul nous déclare que l’Eglise est l’accomplissement de Jésus -Christ, et que Jésus -Christ qui est le chef de l’Eglise, est accompli tout en tous. Et en un autre lieu, il donne a entendre que nous concourons tous a la perfection de Jésus -Christ, et à l’âge de sa plénitude, c’est-à-dire à son âge mystique qu’il a dans son Eglise, lequel ne sera point accompli qu’au jour du jugement.

Vous voyez par la ce que c’est que la vie chrétienne ; que c’est une continuation et un accomplissement de la vie de Jésus ; que toutes nos actions doivent être une continuation des actions de Jésus ; que nous devons être comme autant de Jésus sur la terre, pour y continuer sa vie et ses oeuvres, et pour faire et souffrir tout ce que nous faisons et souffrons, saintement et divinement, dans l’esprit dfe Jesus, c'est-à-dire dans les dispositions et intentions saintes et divines dans lesquelles ce même Jésus se comportait dans toutes ses actions et souffrances. Parce que ce divin Jésus étant notre chef, et nous étant ses membres et ayant une union avec lui incomparablement plus étroite, plus noble et plus élevée que l’union qui est entre le chef et les membres d’un corps naturel, il s’ensuit nécessairement que nous devons plus particulièrement et plus parfaitement être animes de son esprit et vivant de sa vie que les membres d’un corps naturel ne sont animes de l’esprit et vivant de la vie de leur chef.

Ces vérités sont très grandes, très importantes et très considérables : elles nous obligent a choses grandes et doivent être bien considérées par ceux qui désirent vivre chrétiennement. Considérez-les donc souvent et avec attention et apprenez de la que la vie, la religion, la dévotion et piété chrétienne consiste proprement et véritablement à continuer la vie, la religion et la dévotion de Jésus sur la terre, et qu’à raison de cela, non seulement les religieux et religieuses, amis tous les chrétiens sont obliges a mener une vie toute sainte et divine et a faire toutes leurs actions saintement et divinement ; Ce qui n’est pas impossible, ni même si difficile comme plusieurs s’imaginent, ains très doux et très facile a ceux qui ont soin d’élever souvent leur esprit et leur coeur vers Jésus, et de se donner et unir a lui en tout ce qu’ils font, suivant l’usage des exercices qui ont été proposés ci-devant, et qui seront encore déclarés ci-après.

Vie et royaume de jésus p. 164-165

Témoin Eudiste


En chemin jusqu’au Coeur du Père

VENERABLE AMELIE FRISTEL, fondatrice de la Congrégation des Soeurs des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie

Amélie, française, bretonne d’origine, est née le 10 octobre 1798, à Saint-Malo. Elle n’a pas encore trois ans, quand son père meurt, victime d’une insolation survenue lors de la réouverture de la cathédrale de Saint-Malo, suite à la signature du Concordat du 16 juillet 1801. Ce notaire de 46 ans laisse derrière lui, outre sa femme, ses quatre enfants : deux filles et deux garçons. Amélie est la benjamine.

Elle grandit dans le rayonnement de sa famille où, dès son plus jeune âge, elle exerce auprès de sa mère le rôle de soutien moral, tout en travaillant à l’éducation chrétienne de ses neveux et nièces. Déjà, cette expérience de vie ouvre la voie à la charité, à la bienfaisance. Amélie voit grand et beau, elle ira loin.

Au cours de sa jeunesse, elle fréquente les associations pieuses de Saint-Malo et de Paramé. Son entrée dans le Tiers Ordre du Sacré-Coeur (les personnes associées étaient fréquemment appelées Filles du très saint Coeur de Marie ou filles du Sacre Coeur ou Tertiaires du sacre coeur, toujours en lien avec la dévotion proposée par saint Jean Eudes) est l’événement déterminant qui orientera toutes ses démarches et guidera son oeuvre dans la ligne de la spiritualité de l’École française. Cette confrérie, fondée par Jean Eudes, missionnaire, fondateur et auteur normand, qui vécut de 1601 à 1680, devint un vrai trésor de spiritualité et d’action pastorale, particulièrement en Normandie et en Bretagne, après la dispersion des prêtres, suite à la Révolution française.

Ce tiers Ordre eudiste (Société de la Mère Admirable) , qui exige le célibat, répond aux aspirations d’un grand nombre de femmes. Amélie est bien de celles-là. Ce regroupement lui fournit l’occasion d’assister les malades, d’éduquer les enfants, de soutenir « les prêtres clandestins » et de servir les pauvres, tout en lui permettant de continuer sa présence auprès de sa mère, jusqu’a sa mort.

Amélie entre donc dans le Tiers Ordre eudiste, à l’automne 1822. Élue supérieure du mouvement à trente-trois ans, en 1831, la pieuse demoiselle sera façonnée, au cours de ces années d’implication, par l’esprit et les oeuvres apostoliques de cette petite société. Elle s’imprègne de la spiritualité eudiste qui y règne et en fait sa règle de conduite : contempler Jésus qui est le coeur de Marie, vivre au rythme de la vie et des oeuvres paroissiales, travailler dans l’humilité et la simplicité joyeuse, déployer une charité –une miséricorde- ingénieuse et bienfaisante, voilà son pain quotidien dans sa commune de Paramé.

Au fil des ans, elle devient celle que l’on appelle la Dame de Paramé , avec un coeur plein de projets qui prennent forme peu á peu. En 1837, après la mort de sa mère, elle organise sa vie autour du passionnant souci de son prochain dans le besoin. Elle ouvre un bureau de charité en vue de contrer les effets pervers du chômage, en offrant du travail et en soulageant la pauvreté.

Les filles du Tiers Ordre et quelques dames de charité, habiles et ingénieuses, deviennent donc de précieuses conseillères pour Amélie; elles se font en même temps les administratrices de la boutique de recyclage de vêtements et les pourvoyeuses du Centre local d’emploi. Grâce à ce carrefour de la solidarité où se croiseront pauvres, exclus et abandonnés, plusieurs retrouveront l’habitude du travail et profiteront des ressources disponibles pour combler leurs besoins matériels.

Depuis son arrivée dans le Tiers Ordre, Amélie caresse cet autre rêve, celui d’entrer en religion. Tout comme elle, ses compagnes de tous les jours entretiennent le même désir. Au début de 1849, Amélie et sa nièce Léocadie tentent de convaincre l’évêque de Rennes de donner les autorisations nécessaires à la réalisation de ce projet bien légitime : installer à Paramé des soeurs pour le service des vieillards.

Au cours du mois d’août 1852, monsieur l’abbé Alexandre Paris devient aumônier résidant à Notre-Dame des Chênes. Ce prêtre, vicaire à la paroisse de Paramé depuis 1835, est confesseur et conseiller particulier d’Amélie Fristel et directeur des filles du Sacré-Coeur. Il connaît monseigneur Charles Poirier, un Eudiste missionnaire, devenu évêque de Roseau à la Dominique aux Antilles; ce dernier est fondateur d’une congrégation religieuse qui s’inspire du Tiers Ordre du père Eudes.

Serait-il souhaitable de s’associer à cette congrégation lointaine? Les démarches entreprises le 29 août, auprès du prélat missionnaire, reçoivent une réponse affirmative à Paramé le 20 octobre 1853, en la fête du Sacré-Coeur. C’est alors que monseigneur Brossais Saint-Marc, mis au courant de la nouvelle par son vicaire général, lève l’interdiction. « Puisqu’une Congrégation est née aux Antilles à partir du Tiers Ordre, pourquoi ne pas en faire une en Bretagne? »

Le 11 novembre 1853, après trois jours de retraite tenue par monsieur Maupoint lui-même, les soeurs prononcent leurs voeux de religion à la messe célébrée dans la chapelle de Notre-Dame des Chênes, en la fête de saint Martin de Tours. Vient de naître la Congrégation des Soeurs des Saints Coeurs de Jésus et de Marie.

Plus tard, Amélie entra dans un grand combat intérieur parce que l’évêque lui demanda de se charger de l’instruction des filles de campagnes. Mais Amélie cherchant a accomplir la volante de Dieu confia la décision au coeur de Jésus et Marie et avec l’aide du tiers ordre de saint Jean Eudes un nouvel apostolat vit le jour. Les soeurs furent connues comme les soeurs des petites écoles.

D’autres soeurs se consacrèrent a la catéchèse, a l’attention aux malades aux anciens et aux pauvres.





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