lunes, 14 de marzo de 2016

L’abîme de ma misère appelait l’abîme de sa miséricorde (Saint Jean Eudes)

Alors que Jésus enseigne dans le Temple de Jérusalem, la foule qui est là se querelle sur les titres qu’il faut lui donner. Est-il le prophète annoncé ? Est-il le Christ ? Peut-il venir de Galilée ? Est-il de la descendance de David ?

Le texte ajoute : « Personne ne mit la main sur lui. »

En effet, on ne peut jamais mettre la main sur le Christ, l’enfermer dans des titres, une descendance ou un terroir.

En effet, « jamais un homme n’a parlé de la sorte. »

En Jésus, il y a plus que l’homme visible. Il y a Dieu avec nous. Au-delà des titres, le plus important, c’est de faire l’expérience de sa rencontre. C’est ce que fera le Pharisien Nicodème, de nuit. C’est pourquoi il se permet d’interpeller la foule.

C’est par pure miséricorde que nous pouvons connaitre Dieu. « L’abîme de ma misère appelait l’abîme de sa miséricorde », disait St jean Eudes. Il continue :

« Pour nous délivrer du plus profond abîme de misère, et pour nous élever au plus haut degré de bonheur, la divine miséricorde a voulu que le Fils de Dieu se soit fait homme comme nous. C’est par son incarnation que le Fils de Dieu a exercé la miséricorde envers nous. »

Père Noël Guiblin




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