martes, 28 de junio de 2016

13e dimanche année C

26 juin 2016

1 Rois 19, 16b.19-21

Psaume 15

Galates 5, 1.13-18

Luc 9, 51-62

La page de l’évangile d’aujourd’hui nous présente trois visages différents de Jésus.:

+Il décide de prendre la route vers Jérusalem;

+il renonce à toute violence;

+ enfin, il propose des exigences très fortes à ceux et celles qui le suivent.

1. Jésus, homme de courage

A partir de maintenant, dans l’évangile de Luc, les miracles se font plus rares, les paroles de Jésus deviennent plus radicales. Il va « durcir » son visage (και αυτος το προσωπον εστηρισεν )i.e. il décide fermement, il décide avec assurance... il prend son courage à deux mains ) et prendre résolument la route vers Jérusalem. Il s’avance vers le lieu de son combat, décisif contre la mort.

Donnons-nous du temps pour, avec Jésus, nous rappeler nos difficultés, nos échecs, nos conflits avec les autres, "de couple", nos incertitudes au travail, nos solitudes affectives. Parole de réconfort et lumière pour nous.Au lieu de nous laisser aller, «durcissons le visage», "prenons la décision ferme de tenir bon, coûte que coûte à la suite du Christ.

2. Jésus, homme de non-violence

Jésus est courageux et décidé même s'il est « doux et humble de coeur »comme nous dit Matthieu
(11,29). Un village de Samaritains a refusé de recevoir ces juifs dans un réflexe à la fois religieux et raciste,ce qui existe à toutes les époques, même aujourd'hui.

Jacques et Jean, les « fils du tonnerre », indignés, proposent d’utiliser la manière du prophète Elie (II Rois 1,10) c'est-à-dire punir en faisant venir le « feu du ciel » ce village qui n’est pas d’accord avec eux. N’est-ce pas là une tentation pour nous aussi: supprimer l’adversaire, se venger de ceux et celles qui nous font du mal ?

Jésus, une fois de plus, refuse de s’imposer par une intervention spectaculaire et brutale. Il nous révèle ainsi le vrai Dieu, celui qui, ayant créé l’homme libre, respecte jusqu’au bout cette liberté.

Comment Dieu détruirait-il les pécheurs? Il les aime... Il veut les sauver. « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 33). Jésus est le non-violent même, qui arrête le cercle infernal du mal en le recevant sur lui, sans jamais faire le mal. Comme font les pauvres lorsqu’on les éloignent ou qu'on leur enlèvent leur travail, ils partent vers un autre village. Devant le mal, en nous et chez les autres, demandons à Dieu sa divine patience.

3.Jésus, homme d’exigences radicales

Cette non-violence ne signifie pas du tout de tout tolérer, comme ce qui règne de nos jours, où il ne semble plus guère y avoir de frontière entre le mal et le bien.

Car Jésus, au contraire, propose à ceux et celles qui veulent le suivre, des exigences presque inhumaines. Jésus n'a pas besoin d'un groupe d'admirateurs.d'admiratrices...il n'a pas besoin d'un "fan club". Il veut de vrais travailleurs, travailleuses pour le Royaume engagés à temps plein.

Il ne cherche pas à recruter à tout prix. Il souligne qu’il faudra accepter l’inconfort et l’insécurité pour le suivre. Il est bon de nous rappeler cela lorsque nous vivons des fatigues physiques ou morales.

« Laisse les morts enterrer leurs morts. »

Voici une des paroles les plus dures de tout l’évangile. Ceux qui n’ont pas voulu le rencontrer, Jésus ose les appeler « morts ». Oui, pour le Christ, celui qui n’a pas le souci des choses de Dieu, ne vit pas au sens fort du terme. Voilà encore quelque chose que nous avons à entendre pour nous.

Enfin, il invite à le suivre. C,est ce qu'il y a de plus important pour nous, SUIVRE Jésus: Ça veut dire d'abord essayer de lui ressembler, d'agir comme il aurait agi dans les circonstances où nous nous trouvons - ensuite de le "représenter",i.e. le rendre présent, en quelque manière, dans la mesure de notre possible, à ceix et celles qui sont autour de nous. Cest une grande responsabilité, mais Jésus est avec nous pour la vivre. C'est peut-être cela qui fait de nous des "prophètes", non pas des gens 'qui annoncent lle futur" mais des gens qui essaient de vivre l'essentiel pour le rappeler à ceux et celles qui les entourent - quitte à être à contre-courant des valeurs d'aujourd'hui.

Remarquez l'autre exigence: «sans prendre le temps de faire ses adieux à sa famille».

Sous l’image orientale,(parenté, serviteurs, membres du clan.) découvrons le message: on ne peut pas le suivre en faisant passer nos propres affaires avant celles de Dieu: mon entraînement physique, ma famille, mes copains...la danse, le hockey et après, s’il reste du temps, la messe...

Paul, dans la deuxième lecture, nous invite à laisser tomber « les chaînes de nos anciens esclavages ».

Vous savez, en été, c'est plus tentant de vivre notre foi au minimum. Pendant ces prochaines semaines, rappelons-nous Élie, "Élisée (Première lecture...) Paul dans la deuxième lecture qui sont des porrtaits de personnes engagées et les paroles de Jésus face à ceux qui veulent le suivre, être ses disciples....,de témoins et de collaborateurs du Royaume.

Le Seigneur n’attend pas de nous que nous soyons des héros. Il désire cependant que nous le suivions sans condition, sans nous réserver des aspects de notre être ou de notre vie où il n’aurait rien à voir, En vivant ainsi, nous prendrons part à la mission de Jésus qui fera que le monde sera plus beau, plus rempli de paix et de joie.






No hay comentarios:

Publicar un comentario