Une déchirure demeure une déchirure. Elle ne peut être une fête.
Mais elle peut être reçue comme un appel à vivre.
Souvent, nos blessures personnelles, lorsqu’elles sont dépassées,
donnent une sensibilité nouvelle
et nous ouvrent aux autres.
Elles sont un chemin de vocation !
Les déchirures ecclésiales devraient avoir le même rôle !
Elles sont un appel à la fraternité entre chrétiens :
nous sommes différents… certes, mais enfants d’un même Père,
et il importe de nous débarrasser de nos idoles
pour trouver ensemble le Père !
Elles sont un appel à la prière, à l’écoute de la Parole.
Nous sommes incapables de « sortir » vers l’autre en vérité
- l’expérience de cinq siècles le prouve-
sans l’aide de l’Esprit-Saint !
Elles sont un appel au témoignage.
(Oui, au martyre !)
Dans une société –par définition indifférente-
la Passion du Christ doit nous habiter, au point d’oser,
au risque de la vie.
L’accueil de la force de Dieu
nous conduit au don.
Il nous réunira. Nous réunit.
† Mgr Michel Dubost
Évêque d’Évry – Corbeil-Essonnes
le 16 janvier 2017
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