martes, 17 de mayo de 2016

Le Père Benoît Sévenier Prêtre clown: célébrera la fête des Marins d'Honfleur ce lundi de Pentecôte



Né un 1er avril, sa voie était déjà toute tracée. Il va très vite lancer un financement participatif pour effectuer des travaux afin de sécuriser la basilique de Douvres-la-Délivrande.

C'est à Douvres-la-Délivrande que l'on peut rencontrer Benoît Sévenier, 46 ans, prêtre atypique et moderne ayant trouvé sa vocation un peu par hasard.

Originaire de Saint-Etienne, il suivit l'aumônerie étudiante et travaillait dans la communication avant de participer à un week-end sur la préparation de Pâques.

C'est par la suite qu'il s'est dévoué aux autres et a refusé un emploi dans la compagnie des eaux pour suivre un séminaire : "ma joie de vivre pouvait servir les autres" dit-il.

C'est en 2000 qu'il prend ses premiers cours de comédie après avoir été ordonné prêtre à Paris en 1997.
Puis, en 2009, il arrive dans le diocèse de Bayeux et Lisieux pour devenir aumônier des étudiants de Caen en 2010.

On comprend d'ailleurs très vite le credo du personnage : blagues et gaieté rythment ses sermons autant que son compte Facebook.
Il se décrit lui même comme étant un rebelle, un contestataire, trouvant cela amusant de ne pas courir après l'argent mais d'être au service de Dieu, ainsi que d'avoir fait des études "pour des prunes".
C'est d'ailleurs son audace et son originalité qui l'ont conduit devant la caméra : "tu dois passer à la télé car tu ne crains pas l'insolence" lui aura dit l'évêque de Paris avant qu'il ne passe chez Ruquier.

Auteur et enseignant, c'est également un clown, mais surtout un poète :
"Je vais vous donner la béatitude des clowns, bienheureux les fêlés car ils laisseront passer la lumière, c’est la grâce que je vous souhaite", reprenant Audiard à sa sauce.
Sa vision du christianisme se résume à l'amour, la joie et la paix.
Lui, travaille la joie par l'art clownesque et le théâtre : "Le clown c’est l’espace de poésie qui nous habite tous, un espace de poésie qui nous offre un espace de liberté et cet espace de liberté est au service de la joie".
Son col romain dénote avec son nez de clown, il surprend par son humour allié à sa foi, mais pour lui, le rire complète sa mission.

Il fait partie de la congrégation fondée par Saint Jean Eudes regroupant des prêtres missionnaires partageant leur vie entre prières et fraternité.
Il s'est vu confié 6 clochers de la Côte de Nacre et organise chaque été une retraite avec un comédien professionnel où il transmet des techniques de clown à travers des ateliers et divers sketchs.

Né un 1er avril, sa voie était déjà toute tracée : « En fait, je pense que je n'arrête jamais d'être clown : le clown c'est moi, mais derrière le nez ».
Fier d'être provocateur et confessant « ne pas être très sage» il reste cependant très modeste: « L'humilité du clown, c'est d'utiliser ses faiblesses pour faire rire, pour s'émerveiller, pour partager sa foi, gratuitement ».

"Il remercie le Seigneur pour son rôle dans la vie des gens tout en rappelant que « C’est au patron de faire le travail ».

 

 



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