missionnaire est fondamental. Au point qu’à l’exemple du père Eudes, nous tous ceux qui faisons une partie de la communauté nous devons suivre ses pas et nous enfoncer dans l'évangélisation avec un esprit missionnaire.
Ependant nous pourrions nous poser des questions à propos de ce qu’il en est concrètement de cet esprit parce que cela peut se comprendre de manières diverses. Je vais donner une définition à partir de mon expérience pastorale et de mon vécu comme candidat de la CJM dans la province la Minute de Dieu.
Au début du mois de mai 2017 j’ai eu l’occasion d’etre invité à une retraite des jeunes de la Communauté catholique francophone de Bogotá (CCFB), par Aude Bauguin. Elle est associée des Eudsites et m’a demandé de participer à cette retraite pour accompagner les jeunes.
Ce fut mon premier contacta vec les jeunes qui m’ont très bien accueilli meme si à cette époque je parlais mal français et c’était un peu difficile pour moi de communiquer efficacement. Cepenadnt la retraite s’est déroulée grace aux ahcnts de louange, avec des enseignements et des moments de réflexion qui ont été profitables à tous.
A la fin de la retraite, àa la demande de P. Sylvain Ahouankon, j’ai été mis sur les rangs pour accompagner l’aumonerie des jeunes de CCFB, afin que je puisse entrer un peu plus dans la culture et la manière de travailler selon le “style français”. Cette nomination ne concernait pas que moi mais également Marie Rouanet, une jeune volontaire fidesco, appelée elle aussi pour ce service.
C’est ainsi que nous avons commencé cette aventure d’accompagner des jeunes à l’aumonerie, ce qui fut une grande bénédiction. Nous avons mis en place un programme avec des thèmes parmi lesquels l’amour de Dieu et la miséricorde tiennent une place fondamentale. Ces thèmes nous ont permis d’ouvrir la porte à la spiritualité eudiste de l’incarnation.
Ma présence à l’aumonerie m’a permis de parler de Jésus Christ à partir de la vie concrète et, bien entendu, à partir des écrits de saint Jean Eudes, missionnaire par excellence. C'est ici que j'oserais définir la mission comme l'aventure de connaître de nouveaux mondes, les nouvelles manières de penser et des nouvelles perceptions, avec l'objectif de parler de Jésus-Christ. Je me permets de dire cela parce que j’en ai le témoignage avec des Eudistes mémorables comme le père Teodoro Hamón, qui fut le premier à marcher en terre colombienne, ou le père García Herreros le missionnaire des pauvres, sans laisser de coté, bien entendu notre fondateur le père Eudes, qui avec 117 missions fut le missionnaire de la miséricorde au XVIIe siècle. Ces hommes de Dieu me permettent de donner une définition de ce qui est la mission, et en conséquence ils m'encouragent à suivre Jésus-Christ depuis son annonce et à travers toutes les aventures de la vie.
C’est ainsi que j'ai entrepris la mission avec la CCFB en comprenant qu'il n'est pas nécessaire de croiser les mers ou de parcourir des grandes distances pour s'aventurer dans l'annonce de Jesús,
puisque seul est nécessaire le désir de parler de Lui, en mettant à profit n'importe quelle opportunité d'être témoins de son grand Amour. C’est dans cette attitude que j'ai assumé la mission de l’aumonerie à Bogotá, où à travers des jeu, des rires, des temps de prière et de réflexion, nous avons pu avec les jeunes français, en plus de vivre de bons moments, partager la vie fraternelle de baptisés. Il y a eu des situations très spéciales et édifiantes, comme la visite que nous avons faite aux enfants de la Maison Verónica de la Fundación Eudes, les enfants qui vivent avec le VIH. L'expérience qui nous a permis de nous libérer d'imaginaires et les stigmates qui parfois la chose unique qu'ils(elles) nous laissent sont ruptures douloureuses comme famille chrétienne. Cette expérience nous a permis de nous libérer des imaginaires et des stigmatisations qui ne nous apportent que des ruptures douloureuses dans notre famille chrétienne.
En ce jour d’intégration proche de Noel, nous avons chanté ensemble, prier ensemble, partager dsans nos langues et manger tous ensemble à la meme table. Ce signe m’a paru très beau parce que nous avons pu nous sentir en famille autour du pain et du vin, comme Jesus Christ, si ce n’est qu’en place de pain et vin il y avait une délicieuse natilla accompagnée de buñuelos.
Pour moi l'Aumonerie, a été une grande aventure qui a permis de me fortifier comme futur pretre eudiste, en assumant les défis de la transmission de la foi d’aujourd’hui et en traversant les frontières de la langue pour pouvoir porter la bonne nouvelle de Jésus-Christ où il y en a besoin.
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Andrés Rodríguez Tique
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