Avis de décès
Le Supérieur de la Communauté Saint-Louis de Paramé nous fait part du décès du Père Pierre DAUGUET
le dimanche 14 juillet 2013, à l’hôpital de Nantes, à l’âge de 92 ans.
Pierre est décédé le jour où l’Église fait mémoire de la résurrection du Christ,
que le Père bon et miséricordieux l’accueille dans sa maison !
Ses obsèques auront lieu le jeudi 18 juillet 2013, à 15h, en la chapelle de la Roche-du-Theil suivies de l’inhumation au cimetière provincial à la Roche-du-Theil Né le 9 décembre 1920 à Paramé, Pierre Dauguet fait ses études secondaires à Saint-Martin de Rennes de 1931 à 1939, puis à l’Externat des Enfants Nantais l’année 1939-1940. Après avoir obtenu le baccalauréat de philosophie et de mathématiques élémentaires, il entre chez les Eudistes le 21 septembre 1940 à la Roche-du-Theil. Il y fait ses études ecclésiastiques : philosophie scolastique en 1941-1942, théologie en 1944-1947 (avec une année à Versailles en 1943). Incorporé au même lieu, le 8 février 1945, il est ordonné prêtre à Redon le 1er mars 1947. L’an passé, nous avions fêté ses soixante-cinq ans d’Ordination presbytérale !
Dès le mois de septembre 1947, il est envoyé en Amérique du Sud. C’est d’abord le Brésil, au petit séminaire de Santa Cruz, comme économe et professeur (1947-1949). De juin 1949 à 1950, il est en Colombie au juvénat Saint-Jean Eudes de San Pedro ; de 1951 à 1954, au séminaire de San Cristobal au Venezuela, comme économe et assistant du supérieur ; en 1955-1956, supérieur au séminaire de Merida ; en 1956, il est envoyé au séminaire de Talca au Chili ; les années 1957-1960, il est de retour au Venezuela, à San Cristobal ; il devient supérieur à Merida les années 1960-1962.
De 1961 à 1967, il porte la charge de Supérieur de la Vice-Province du Venezuela. Il réside alors à
Caracas. Il est supérieur du séminaire de Caracas de 1968 à 1972, date à laquelle il revient à Paris pour un recyclage dans le cadre de la Formation permanente du clergé. En même temps il poursuit ses études de psychologie (il avait obtenu une licence au Venezuela), et s’occupe de la pastorale des migrants.
Pierre repart au séminaire de Caracas pour deux années. Puis c’est le retour définitif en France, à partir de septembre 1976. Il a alors 55 ans et une vie déjà bien remplie. Mais sa route de missionnaire est loin d’être achevée. Il est envoyé d’abord à Orléans, où il s’occupe de la formation permanente du clergé ; puis à la paroisse d’Abbeville de septembre 1978 à 1988. En 1988, il est supérieur de la maison des confrères aînés, à Plancoët, jusqu’en 1992 ; à cette date il est nommé directeur du Foyer sacerdotal à Paris, et chargé en même temps de la pastorale des Portugais en Essonne. De 1995 à 2000, il retourne à Plancoët comme économe de la maison. Il sera précieux lors des tractations pour la vente de la propriété.
À partir de septembre 2000, à la Roche-du-Theil, il prend un repos bien mérité ; ce n’est pas pour autant l’oisiveté, car Pierre Dauguet sera toujours disponible pour un ministère dans la région de Redon, ou absolument partout dans la Province, mais aussi en Afrique, ou ailleurs en Amérique du Sud où il affectionne de retourner. Il aime particulièrement voir les évolutions du projet de la maison provinciale de San Gabriel, avec sa communauté de formation et son centre spirituel. Il est à l’origine de ce projet. Il travaille aussi dans le parc de La Roche, et s’occupe des questions touchant au patrimoine des Eudistes. Ces deux dernières années, il s’est beaucoup investi dans le travail de recherche et de rédaction de l’histoire des Eudistes au XIX° siècle, sous la conduite du père Daniel Doré. Nous lui devront plusieurs chapitres de cet ouvrage.
Le P. Dauguet fut un homme entreprenant, prompt à s’engager dans des projets nouveaux. Jusqu’au bout, il fut prêt à rendre service. Il laisse le souvenir d’un prêtre généreux et dévoué, toujours très intéressé à la vie de la Province de France, et de celle du Venezuela. Il resta passionné par son expérience en Amérique latine et demeura… vénézuélien de coeur.
À près de quatre-vingt treize ans, Pierre continuait de se définir comme un malouin, ayant toujours le goût de l’aventure, de la nouveauté. Il était prêt à aller inaugurer comme Eudiste le nouveau service d’accueil de personnes en convalescence à la Roche-du-Theil. C’est pour un séjour bien plus prolongé qu’il va aller reposer là-bas, après une longue et belle croisière.
Comme le prescrivent nos Constitutions, nous célébrerons deux fois la messe à son intention et continuerons à prier pour lui.
Laurent Tournier, c.j.m.
Provincial de France des Eudistes
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