Nous avions rendez-vous à 19H pour la célébration des vêpres présidée par Mgr Charles Blaquart évêque d’Orléans en présence des Pères Eudistes venus de Paris et Versailles, Les P. Pierre Yves Pecqueux, Gérard Chantereau, Romain Drouaud, des prêtres de l’équipe du séminaire, les séminaristes au complet et des membres du personnel.
Ensuite nous nous sommes dirigés sous la véranda, où nous avons entendu plusieurs témoignages :
Celui de l’évêque, qui a remercié les Soeurs de Notre de Dame de Charité et Marie Dominique pour sa présence attentive et fraternelle depuis 10 ans. Ensuite Pierre-Yves Pecqueux a retracé l’historique de sa venue, avec l’accord des deux conseils pour être une présence attentive près des séminaristes, spécialement lors des week-ends pour ceux qui ne pouvaient partir en congé, Romain Drouaud a parlé au nom Laurent Tournier.
Le nouveau supérieur, Olivier Michalet, nous a lu une lettre du P. Luc Crépy.
« Tu as apporté dans ce monde très masculin du séminaire, ta présence féminine, avec toute ton attention aux uns et autres, ta note de maîtresse de maison attentive… mais aussi – de temps en temps – tes remarques vives et pertinentes pour que nos futurs prêtres ne deviennent pas, dès leur jeune âge, de vieux célibataires endurcis pour lesquels il faut tout faire et tout prévoir… Il était bon, comme tu le faisais, de rappeler les exigences de la vie communautaire… l’inscription aux repas, par exemple… c’est un lieu très concret pour vérifier si l’amour du prochain demeure théorique ou concret…
Tu as aussi apporté le témoignage de la vie religieuse… la vie religieuse apostolique, par toute ton expérience de la miséricorde de Dieu. Il est bon que des futurs prêtres connaissent d’un peu plus près ce qu’est une vie donnée au Christ par une femme, dans une congrégation, au service des autres. J’ajouterai que pour la communauté eudiste, c’est aussi une chance d’avoir une de leurs soeurs à leurs côtés… les fils et filles de saint Jean Eudes travaillant ensemble pour la Mission…
travail dans les hôpitaux, en aumônerie étudiante, et la richesse de ta congrégation au service des femmes en difficultés, signe deMerci pour ta jeunesse d’esprit où tu as su te montrer si proche des jeunes de notre temps, dans leur diversité et dans leurs questions. Ils ont pu trouver en toi une oreille attentive et une écoute parfois bien nécessaire quand le moral n’était pas au mieux. Tu as sûrement été pour beaucoup de séminaristes le petit rayon de soleil, affectueux et discret, qui les a aidés… Quand, dans des années, les prêtres issus du séminaire d’Orléans raconteront leur vie de séminaristes, tels d’anciens combattants, ils diront :
« Et en ce temps-là… il y avait la soeur Marie-Do ! Tout un programme !... »
Chère Marie-Do, tu mérites bien de te reposer un peu dans ta chère Bretagne. Bonne route pour cette nouvelle
Il y a eu beaucoup d’applaudissements quelques anecdotes amusantes exprimées par Marie Dominique, puis nous avons partagé le verre de l’amitié …
Les séminaristes nous ont ensuite invités à rejoindre une salle de conférence pour visionner une vidéo sur la vie de Marie-Dominique durant les dix années, vécues dans différents rôles, entr’autres : elle pouvait être «la mascotte», «la diva», «la Margaret Thatcher», tout ceci exprimé avec beaucoup d’humour. Marie-Dominique savait ajouter sa petite note personnelle. Tous appréciaient sa présence, ses repas de week-end qu’elle savait améliorer, et ses bonnes crêpes bretonnes.
Marie-Dominique, du fait de son passé d’aide soignante, a aussi joué un rôle important et sécurisant près des séminaristes.
Nous avons continué la fête autour du repas festif dans la détente.
Nous étions très heureuses de partager avec Marie-Dominique ce moment fort, de constater la reconnaissance par le séminaire de son dévouement désintéressé, et qu’elle était reconnue comme religieuse de Notre Dame de Charité.
Solange Pelhâte et Odile Bourdais
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