miércoles, 27 de abril de 2016

1er mai

Les révolutionnaires ont voulu fêter le travail.
En 1793, Fabre d’Eglantine en avait fixé la date.
Mais ce fut sans suite.

Par contre, la grève générale du 1er mai 1886 aux U. S. A.
a véritablement lancé la journée internationale des travailleurs.
Son but était d’obtenir la journée de 8 heures (soit 48 heures par semaine).
Le 20 juillet 1889, la IIème internationale socialiste en proposa la date
et, dans le monde entier, elle fut mise en œuvre le 1er mai 1890.

Les temps ont changé…Mais le 1er mai est toujours férié.
L’Eglise en a fait une fête de saint Joseph artisan,
comme pour dire : ce n’est pas le travail qu’il faut fêter ;
Il est nécessaire, certes, mais il est ce que l’on en fait.
Ce qu’il faut fêter, ce sont les travailleurs :
Ils contribuent à la vie et à la création du monde.

Les temps ont changé.
L’organisation, le numérique changent le travail…
Mais les travailleurs demeurent !
Certains –surtout parmi les jeunes- sont au chômage.

Le 1er mai retentit comme un appel…
Un appel à inventer une société où le travail serait possible.
Pour tous.

Monseigneur Michel Dubost
Evêque d’Evry – Corbeil-Essonnes
Le 24 avril 2016




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