viernes, 30 de octubre de 2015
Une Retraite Dans la Vice Province D’afrique
Du 18 au 21 et du 25 au 28 octobre 2015 s’est tenue dans la vice province eudiste d’Afrique une retraite spirituelle sur le thème : « A la rencontre de Jésus en méditant la 1ère épitre de Pierre ». Elle était prêchée par le révérend Père Pierre DROUIN, ancien Supérieur Général et Provincial émérite de l’Amérique du Nord.
Je vous donne les échos, l’ambiance et le contenu de notre temps de recueillement à Abidjan (18-21 Octobre 2015). Nous étions une vingtaine de confrères qui sommes venus boire à long trait à la source de « L’ancien », notre frère et père Pedro.
Ce fut dans un climat de prière et d’allégresse que nous avons passé ces quelques jours. Le Prédicateur nous a conviés à vivre notre retraite comme un temps donné à Dieu dans l’Oraison et la piété plus qu’à l’ordinaire. Ce faisant, nous continuons les retraites de Jésus ; nous réparons les négligences et les fautes de l’année écoulée. Au sortir, nous prendrons de nouveaux désirs et de nouvelles forces. Nous serons tout simplement disposés à recevoir de nouvelles grâces. Nos assemblées liturgiques étaient bien vivantes et enrichies par nos cantiques…
Nous étions rassemblés autour de la Parole de Dieu : la 1ère Epitre de Pierre. Elle est citée plus 70 fois par Jean Eudes dans les Œuvres Complètes. Elle est adressée aux croyants dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l’Asie et la Bithynie (1 P 1, 1). Ces fidèles étaient confrontés au culte de l’empereur. L’auteur les exhorte puisqu’ils vont vivre des temps difficiles « tressaillez-vous d’allégresse même s’il faut que, pour un peu de temps, vous soyez affligés par diverses épreuves » (1 P1, 6)
Comme à ces croyants disséminés à qui Pierre écrit, nous sommes une semence que le vent a portée dans toutes les directions. Dieu nous plante là où nous pouvons faire le bien. Au cœur de notre ministère, la Trinité travaille pour nous sauver. Ainsi, nous sommes élus selon le dessein de Dieu le Père, par la sanctification de l’Esprit et pour obéir à Jésus-Christ. Nous sommes appelés à progresser et à grandir là où nous sommes placés ; car les choisis se doivent d’être fidèles à Celui qui les a appelés.
Saint Pierre nous invite à louer Dieu qui nous a fait dans grande miséricorde. Laissons la Parole de Dieu transformer nos vies. Nous pouvons y arriver si et seulement si nous prions les prédications que nous partageons aux autres. Nous-mêmes, nous avons entendu des homélies, des sermons et des enseignements : nos vies en sont-elles transformées ? La louange devient alors la clé de lecture de la 1ère épitre de Pierre et celle de toute notre vie.
L’appel à la sainteté (1P 1,13-16). Soyez saints car je suis Saint. C’est-à-dire devenir comme Dieu. La sainteté est l’essence de ce que Dieu est, elle demeure un mystère. Tout de même Dieu nous appelle à une sainteté pratique : Soyons comme Lui dans nos actions quotidiennes. Nous serons tellement semblables à Lui que les choses changeront autour de nous. Comme une lumière, le saint : quelqu’un dont la vie reflète Dieu, attire à lui. Notre problème est que nous ne sommes pas assez comme Dieu. Pour que notre vie soit remplie de Dieu, nous devons avoir un esprit éveillé pour l’action.
Ce qui perturbe notre vie spirituelle et sacerdotale ce sont les mauvaises amitiés, les souvenirs du passé et le fait de penser à soi-même. La sainteté commence alors par les choses simples. Imitons Jésus dans sa simplicité. Nous pouvons nous poser la question. Qui est Jésus ?
… Vous êtes venus à celui qui est la pierre vivante rejetée par les hommes mais précieuse pour Dieu qui l’a choisie. Et donc vous aussi, devenus pierres vivantes, construisez-vous comme un édifice spirituel, une race sainte de prêtres, pour offrir à Dieu par Jésus Christ les offrandes spirituelles qui lui sont agréables. (1 P 2, 4-8)
Jésus est la pierre vivante (v.4), la pierre angulaire (v.6), la pierre rejetée (v.7) et la pierre d’achoppement (v.8). Rappelons-nous cette interrogation : pourquoi chercher parmi les morts Celui qui est vivant ? Les hommes l’ont rejeté : La pierre rejetée par les bâtisseurs est devenue pierre d’angle (Ps 118, 22). Dieu l’a repris pour en faire la pierre angulaire, vivante d’une nouvelle construction. Nous sommes nous aussi des pierres vivantes. Avec Jésus, nous sommes vivifiés. Dieu se sert de nous pour construire son temple, son Eglise vivante. Gardons toujours à l’esprit que nous sommes une sainte communauté sacerdotale. Entrons en nous et posons-nous cette question : Quel genre de relation avons-nous les uns avec les autres ?
…Enfin, soyez tous dans de mêmes dispositions, compatissants, animés d’un amour fraternel, miséricordieux, humble. Ne rendez pas le mal pour le mal, ou l’insulte pour l’insulte. Au contraire bénissez, puisque c’est votre vocation, et vous recevrez la bénédiction (1 P3, 8-10). Pierre ne donne pas la liste des choses à faire. Mais il nous interpelle. Quel genre de personne nous devons être. Nous pouvons affirmer, sans nous tromper, que la liste des choses sur lesquelles nous ne sommes pas d’accord est longue. Cependant, essayons de nous accorder sur ce qui fonde notre unité : recentrons-nous sur Jésus- Christ.
Tous, sans distinction, nous sommes exhortés par le chapitre 5. Nous, pasteurs ou presbytres « paissons le troupeau de Dieu qui nous est confié, non par contrainte, mais de bon gré, selon Dieu ; non par cupidité, mais par dévouement » ‘1 P 5, 2.
Dans les Actes des Apôtres au chapitre 20, l’apôtre Paul parle aux presbytres. Que l’Église soit pourvue d’homme de Dieu. Prenons conscience que nous devons être des hommes de Dieu. Paissons le troupeau de Dieu. Quelle est mon attitude face à mon travail ? Imitons le leadership de David, la sagesse de Salomon, la force de Samson, la stratégie de Daniel et la patience de Job. Au terme de notre course, nous aurons la récompense des pasteurs : Et quand paraîtra le souverain Pasteur, vous recevrez la couronne de gloire qui ne se fane pas (1 P 5, 4).
Un résumé des notes du Père Bonaventure GROTHE, cjm
Recteur du séminaire Propédeutique de Katiola
(Côte d’Ivoire)
Reunión de especialistas latinoamericanos en Espiritualidad Eudista
Los días 3, 4, 5 y 6 de noviembre, se reunirán los “Eudistólogos” latinoamericanos en Bogotá.
Monseñor Nicolás Bermúdez (Venezuela) y los padres Diego Jaramillo (Minuto de Dios), Álvaro Torres (Colombia), Higinio Lopera (Colombia), Ramón Rivas (Venezuela), Carlos Triana (Colombia) y Álvaro Duarte (Minuto de Dios), junto con el padre Fidel Oñoro como moderador, se reunirán en la ciudad de Bogotá con el fin de preparar una aportación nueva para la causa del Doctorado de san Juan Eudes.
En la carta dirigida por el padre Fidel a los especialistas, se señala como contexto de la reunión el encaminamiento de la “Causa de Doctorado” de san Juan Eudes, emprendida por la Congregación y que se encuentra en un momento crucial. Se trata, pues, de la declaración de la “eminencia de la doctrina” de san Juan Eudes, que deberá emitir la Sagrada Congregación de la Fe. La eminencia hace referencia a “aquello que coloca el universo doctrinal eudista (teológica, espiritual o pastoral) por encima de muchas propuestas que hay en la Iglesia, a partir de su novedosa, sólida y paradigmática aportación al conjunto doctrinal de la Iglesia.
“La reunión tiene carácter de discernimiento y de búsqueda de consenso en cuanto al punto Fontal del universo doctrinal sobre el que se apoya de manera específica la solicitud de la declaración de san Juan Eudes como Doctor de la Iglesia".
Los resultados de esta reunión pasarán a manos del Postulador, Mons. Luc Crepy, y del Comité de la Causa del Doctorado de san Juan Eudes que se reunirá en Puy en Velay (Francia) el próximo 28 de diciembre.
jueves, 29 de octubre de 2015
On the subject of the Infirmary of the province
As we had shared in a recent communication, on September 7th 2015, we received in the provincial infirmary in our house 7 new patients. They are 7 men, who come from Saint Francis of Assisi transitional center hospital (people who are waiting to be assigned to a more permanent place according to their needs), this center is managed by Mrs. Clemence Boucher who is also the director of the hospital Saint John Eudes.
They all have joined three of our confreres who were already in the infirmary because they needed a more specialized care in the house.
This operation has allowed us to see the arrival of a new team of caregivers, who have come to join the already existing team in our infirmary.
But I have to say, many of them had been assigned already to the infirmary in other occasions through the years, which made it easier for our confreres to adapt to the new situation because the new team was already familiar to them, and now, the team present in the house is more numerous and we can profit of their professionalism and presence 24 hours a day.
We have received the new patients with great joy (now, some of them join us for daily mass in our chapel) and we have assured the new personnel of our collaboration.
The solarium on the third floor has been transformed into a living area and dining room, where the residents of the infirmary come to share the meals prepared at the hospital next door.
We also received this week a last addition to the team who came to brighten the lives of this group of residents, a beautiful and cheerful canary. (Part of animal therapy for the residents)
For the confreres who were wondering if they could have a place in the infirmary if the circumstances came; no fear and no problem, part of the deal was to leave some spaces open in case of emergency.
We are invited therefore, as told by Pope Francis, to enter into a dynamic of giving and receiving.
We can start sharing with the little “migrants” who require health services, because the government has not found a suitable place for them with their present health situation, which is why they were in the transition center; we enjoy their presence now with gratitude; we can also listen to these people who are no longer distant foreigners, and who are now in our walls, and we are expected to respond as Good Samaritans.
Resumen Informativo de la Parroquia San Jose y San Juan Eudes de Temblador, Venezuela
En el mes de octubre de 2015, los jóvenes misioneros eudistas Eumilord de la parroquia San José y San Juan Eudes de Temblador, Monagas de Venezuela establecieron un “plan de Evangelización Móvil” que se llevó a cabo en cuatro oportunidades, la cual consistió en salir a la calle portando pequeñas frases de la Palabra de Dios, con el fin de evangelizar a todos los choferes, transeúntes y peatones del lugar.
La “Evangelización móvil” también llegó a dos colegios de Temblador: el Colegio Católico Fe y Alegría y la Escuela Bolivariana Carmen de Piamo, en donde se logró evangelizar a 1500 estudiantes de educación básica, media y diversificada. Además, los misioneros eudistas realizaron durante este mes rosario en familia con temas formativos bíblicos para profundizar la fe y formar a Jesús en sus corazones.
En el marco de la fiesta del Corazón de Jesús se preparó una novena que se compartió por las redes sociales, con el fin de dar a conocer la Teología del Corazón de San Juan Eudes. Al mismo tiempo, se dio una convivencia juvenil espiritual llamada “Joven forma en tu corazón a Jesús” enmarcada en la espiritualidad Eudista e iluminada a partir de (Ex 36, 25-28)
Finalmente, cerramos este mes misionero con la solemnidad del Corazón de Jesús, en la cual recibió el ministerio del Lectorado el candidato en formación, Jormin Juan Fermín, quien actualmente se encuentra realizando sus prácticas pastorales en esta comunidad de Temblador, donde sirve en el apostolado como asesor de la Pastoral Vocacional Juvenil y Misionera de la Provincia de Venezuela, en el Oriente de Venezuela.
miércoles, 28 de octubre de 2015
125e Anniversaire de l’arrivée des Eudistes en Nouvelle-Écosse
Le 14 octobre 2015, la Communauté eudiste de la Nouvelle-Écosse était invitée à participer à une Messe d’action de grâce pour souligner le 125e anniversaire de l‘arrivée des Eudistes en ce milieu.
Mgr Antony Mancini, archevêque de Halifax-Yarmouth, présida cette célébration. Il s’est montré des plus enthousiastes en relisant ce que pouvaient signifier à cette époque l’histoire des Eudistes et la spiritualité de saint Jean Eudes.
Pierre Drouin a donné une introduction sur cette histoire et souligna le développement survenu au cours de ces 125 ans. Au terme de cette Eucharistie, j’ai exprimé ma gratitude à l’endroit de mes confrères et de Mgr Mancini, et je leur ai transmis un message au nom des Eudistes.
Beaucoup de gens sont venus des différentes paroisses pour partager avec nous cette célébration; ils étaient remplis de reconnaissance à l’égard des Eudistes. Plusieurs d’entre eux ont bénéficié au cours de ces années, du travail des Eudistes dans le domaine de l’éducation, ou encore dans le ministère pastoral, de même que de leur amitié.
quatre membres seulement, se voulait cependant une reconnaissance à l’endroit de toute la Congrégation qui en septembre 1890 envoyait de France les premiers Eudistes en Amérique du Nord.
Elle acceptait ainsi par là d’assumer à la Baie Sainte-Marie une première institution éducationnelle pour les “Acadiens de la Nouvelle-Écosse”. Peu de temps après leur arrivée, les Eudistes acceptaient la charge de deux paroisses dans la région et commençaient à donner leur enseignement au presbytère de la paroisse pour un groupe de 20 étudiants. Au cours de cette même année, l’on commença à construire le Collège Sainte-Anne, qui a accompli un rôle déterminant et important dans ce milieu, pour la promotion de la langue française et la formation d’une élite locale professionnelle.
Qui pourra dire tout l’impact de cette œuvre dans cette région au cours des années! Les Eudistes ont été en charge du Collège Sainte-Anne jusqu’en 1970 alors qu’il est devenu autonome au sein d’une nouvelle Corporation et qu’il continue à poursuivre l’œuvre d’éducation par toute la région.
Depuis ce moment, les membres de la Congrégation ont été engagés au sein de nombreux champs d’activités sociales et religieuses au cœur de la vie acadienne, comme l’ont souligné les historiens, en tant qu’éducateurs, responsables de communautés chrétiennes, administrateurs, écrivains ou encore comme leaders nationalistes (certains sont même devenus musiciens, physiciens et pharmaciens). Je voudrais souligner ici quelques situations particulières:
1) Les législations anticléricales du Gouvernement Français à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle ont rendu difficiles la vie et le ministère de plusieurs congrégations religieuses en France. Ainsi aux années 1880 et 1900, plusieurs lois ont été votées pour “séculariser” l’enseignement et des communautés de prêtres furent expulsées de France.
Sur cette partie du monde qu’est la Nouvelle-Écosse, le clergé acadien et les laïcs ont dû faire des
recherches pour obtenir une communauté enseignante expérimentée qui veuille venir en ce pays. Des prêtres Eudistes de France furent heureux de répondre aux désirs des Acadiens: il suffit de relire les messages du Supérieur général des Eudistes à Paris, ainsi que ceux des autres prêtres de France et du Canada qui ont partagé les mêmes sentiments à l’endroit des Acadiens. Les Eudistes qui avaient dirigé de nombreux collèges en France, ont été perçus comme candidats remarquables. Ils ont quitté la France et ils sont venus ici en Nouvelle-Écosse. Nous avons même des collections de livres qu’ils ont apportées avec eux, de leurs collèges ou de leurs séminaires, qui témoignent de leur haut degré d’éducation et de la qualité de l’enseignement qu’ils ont transmis en ce pays.
2) Plusieurs d’entre eux furent des professeurs du Clergé de Halifax jusqu’en 1970. Ils ont travaillé avec énergie et dévouement et ils ont obtenu de bons résultats en cette partie du monde qui leur était confiée. Certains Canadiens ont poursuivi leur œuvre; ils sont devenus Eudistes et furent ordonnés prêtres, traversant avec persévérance plusieurs moments pénibles du 20e siècle: guerre, dépression et autres difficultés.
3) Actuellement il n’y a qu’un tout petit groupe d’Eudistes œuvrant en Nouvelle-Écosse, mais ils sont grandement appréciés par leur présence, leur dévouement et leur charisme.
Dans ces quelques mots que je vous adresse au nom de la Province eudiste de l’Amérique du Nord, je me joins aux membres de la Communauté locale, pour remercier Dieu pour tout ce que les Eudistes ont accompli avec grand cœur et générosité pour l’annonce de l’Évangile du Christ et pour la formation des jeunes d’ici. Ils ont préparé ainsi l’avenir de ce milieu. De nombreux confrères ont travaillé ici à travers ces 125 ans, dans la formation du clergé à Halifax, aidés dans la formation à Saint Anne ou dans les paroisses, et de là, beaucoup ont continué la mission à d'autres parties du Canada français et plus tard aux États-Unis; maintenant la mission est élargie jusqu’aux Philippines.
Qui aurait pu deviner tout le développement des Eudistes qui a commencé ici il ya 125 ans. Des remerciements spéciaux aux quatre confrères qui œuvrent encore en Nouvelle-Écosse: Maurice LeBlanc (91ans), Greg Sampson (90 ans), Pierre Drouin et Yvon Dionne. Je m’en voudrais de ne pas mentionner une personne qui vit aux États-Unis mais qui a des racines en Nouvelle-Écosse, et dont on s’est souvenu pendant la célébration, je veux parler de notre cher confrère James Burson, que je remercie de tout cœur. Gardons-les tous dans notre prière. Puisse Dieu nous bénir et faire de nous des missionnaires de sa miséricorde.
Provinciales de América Latina evocan 10 años de fundación de la REAL
Lima/Perú
Las Animadoras Provinciales reunidas en Lima agradecen a Dios el camino de 10 años de la creación de la Red de Animadoras Provinciales de América Latina, REAL, y recuerdan 25 años de la martirial y generosa entrega de la Hermana Agustina Rivas "Aguchita". Nuestra animadora provincial, Hna. Adela Reyes también participó de este encuentro.
Hna. "Aguchita" fue martirizada por el Grupo Guerrillero Sendero Luminoso hace 25 años en Perú, en la población de Florida, cuando con otras Hermanas acompañaba mujeres, jóvenes y niñas campesinas, con su amistad, diálogo, servicio, formación.
Por otra parte, la RED de Provinciales de América Latina REAL se constituyó en 2005 en Medellín, con la participación de 14 Animadoras, respondiendo a una invitación de la Congregación a formar redes de trabajo, con la finalidad de: desarrollar un espíritu de unidad y apoyo, responder a los desafíos de cada Provincia, rescatar el espíritu de Santa María Eufrasia, crear conciencia como comunidad continental. Estos encuentros se han venido realizando así, Perú: 2006, Uruguay 2007, Brasil: 2008; Colombia (Bogotá) 2009 y 2011, Ecuador 2013, Perú 2015.
En el desarrollo de este Encuentro de Lima se tuvo una Eucaristía de Acción de Gracias y de recordación de los 25 años del martirio de Hermana Aguchita, recientemente celebrados en esta Provincia.
También se sembró un árbol de limón recordando como cuando la llamaron para matarla estaba cogiendo limones para la receta de dulces que estaba enseñando a las mujeres.
Fuente: Oficina de Comunicaciones
Provincia Colombo/Venezolana
Pope Francis Showed Me the Culture of Encounter
Pope Francis often speaks of what he calls a “culture of encounter.” During his visit to the United States, he hugged children and the elderly and warmly shook hands with everyone he met. The Holy Father was showing us what this culture of encounter looks like.
Amazingly, we Little Sisters of the Poor received a very unforgettable lesson in encounter when the Pope unexpectedly visited our home in Washington, D.C., on Sept. 23. At nearly the end of a long, eventful day, Pope Francis walked through the back door of our chapel. There he was, this international superstar, and we had him all to ourselves for the next 15 minutes!
Before we knew it, he started greeting each of the 40 Sisters with a smile and a firm handshake. Some of the Sisters kissed his ring (a traditional sign of respect and faith in the Pope as the successor of Peter), while others assured him of their prayers or spoke of their aspirations. Each one felt that she had been the object of our Holy Father’s undivided attention.
When it was my turn, I thanked Pope Francis for speaking about the elderly and promoting their dignity and valuable role in society. He listened attentively and then looked straight at me, replying that yes, it is very important to speak about older persons. It was an unforgettable inspiring affirmation of our mission.
For me, however, the most touching moment of the Holy Father’s visit happened a few minutes later. The Pope came to one of our elderly Little Sisters who suffers from dementia. Sister is no longer able to speak and, as I knelt a few feet away ready to snap a photo, I didn’t think that she even made eye contact with him. But that didn’t matter! Our Holy Father leaned over her, took her hand in his and listened as our superior told him Sister’s name and a few details about her life. His gaze went from her hands to her face and back again, and then he traced the sign of the cross on her forehead before moving on.
What struck me so deeply was that even though Sister was not able to communicate with him in any discernible way, Pope Francis gave her just as much attention as he gave the rest of us.
That moment helped me to understand the culture of encounter as an acknowledgment of human dignity. God is mysteriously present in each and every person, and each of us manifests God’s love in a way no one else can. To encounter another person as our Holy Father does is to realize their inherent dignity and their unrepeatable uniqueness in God’s eyes; it is to believe that they have something unique to offer.
Several weeks have passed and I still find myself pondering Pope Francis’ interaction with our elderly Little Sister. Just as his words to me affirmed the importance of our mission to the elderly, his attention to her underlined God’s unique and faithful love for each of us, regardless of our status in life.
Pope Francis taught me that to encounter another person means to let God use me to communicate his love to him or her, to say, “You are important to me, I am counting on you.” Jesus says this to each one of us, no matter our vocation, and he wants to use us to communicate it to others. This is the culture of encounter!
martes, 27 de octubre de 2015
Feast of the Sacred Heart of Jesus
A fraternal gathering on every October 20th is a happy tradition which makes us remember the inspiration of our founder to celebrate on October 20th 1672 a feast in honor of the sacred heart of Jesus. The liturgy now invites us to celebrate the heart of Jesus, the Friday following the second Sunday after Pentecost, but it is great to share together the richness of this great gift of the celebration of the sacred heart, not only in June but in many other moments through the year.
So that we could together take advantage and celebrate this feast, on Tuesday October 20th 2015, in the house of Charlesbourg, we gathered close to 75 members of the Eudist family: incorporated, associates and friends. The celebration presided by Fr Ricardo Chinchilla, Provincial Superior, allowed us to deepen the roots of the first mass composed by Saint John Eudes. He guided us to be aware that true compassion is more than just feelings that upset our heart, we must commit ourselves to follow Jesus in the most deprived persons in our communities because “compassion without action” remains empty, it stays as nice emotions and good intentions with no real commitment.
But for us Christians, the deep emotion of compassion (in the style of Jesus) compels us to give concrete responses in our lives towards our neighbor, like the example given to us in the parable of the Good Samaritan who did not measure expenses in order to help his neighbor. With music composed by our confrere Renald Hebert, we sang the Ave Cor, our salutation par excellence to the heart of Jesus and Mary.
After sharing joy and life at dinner, there was a presentation of the pastoral project called “Corde Magno” of the North American Province in order to contribute to the formation of Christian leaders in different areas where the laity needs formation due to lack of priests.
Father Alain-David is the coordinator and Jean-Pierre-Deshaies is the volunteer in mobile application programming.
The confreres have already prepared talks on the subject of “Mercy” in order to be shared to communities in the dioceses of Baie-Comeau and Gatineau. With “great heart and generosity” is good to respond through new methods to this call of evangelic formation.
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